Veuve du poète seynois Pierre Caminade, qui a donné son nom à l'une de nos médiathèques publiques, Madeleine Caminade vient de s'éteindre.
Mon ami Gilles Triquet, adjoint en charge de la Culture et de l'Éducation du maire Maurice Paul entre 1997 et 2001, qui la connaissait de toujours, a rédigé un message chaleureux en mémoire de cette belle dame seynoise...
Se surprendre mortel…
Madeleine Caminade est décédée ces jours, elle avait 96 ans.
Professeur de sciences-éco, mariée au poète Pierre Caminade disparu en 1998, elle n’a eu de cesse de valoriser, avec succès, son œuvre. Lors de la préparation de l’ouvrage « Présence de Pierre Caminade », publication de l’Université de Toulon, sous la direction de Michelle Gorenc, elle m’écrivait : « Son œuvre résulte de plusieurs démarches, de l’élan sensorialiste à l’analyse philosophique, de la poésie au nouveau roman, de la libération de la femme à la mémoire des chantiers navals, du journalisme à la recherche, du sport à la critique d’art, de la mer à l’amour… Son écriture est énergie, la plus pertinente et la plus fervente des fidélités ».
Comme lui, elle était passionnée de littérature, de politique, d’arts plastiques.
Pour l’un de ses anniversaires – elle était née un 20 novembre – il lui avait dédié ce poème (extraits) :
Madeleine, ma miroitante au sourire d’Arc-en-ciel…
Ici et de l’ailleurs
Navigue le temps de notre amour
Encore et nie le dam.
Je garderai, Madeleine, ton souvenir, ta passion pour la culture.
In memoriam.
Gilles Triquet