Michel Reynier nous a quittés.
Outre son activité professionnelle, syndicale, associative, d'une extraordinaire richesse, sans cesse orientée vers les autres, en particulier en faveur de l'insertion sociale et professionnelle de ceux que les déterminismes socio-économiques laissent au bord du chemin, les Seynois doivent aussi saluer l'engagement politique qui fut le sien, qu'il choisit, lorsque sonna l'heure de la retraite, comme un prolongement naturel de sa carrière et de son investissement associatif.
Maire-adjoint socialiste de 2008 à 2014, il s'est engagé avec détermination dans sa mission de promotion de la démocratie locale, l'esprit guidé par la volonté de créer les conditions de l'implication citoyenne du plus grand nombre dans la vie des quartiers et de la ville. On lui doit, entre autres choses, et avec la complicité des adjoints de quartiers, le lancement du "comptoir citoyen", des "conseils de quartiers" et des "comités d'usagers des services publics". Autant de moyens de la démocratie participative citoyenne qui doivent perdurer...
Lui qui disait que les moments de gestion partagée dans l'aventure commune d'un projet municipal n'avaient de cesse de l'enrichir, même ceux qui généraient d'inévitables petites frictions, aura lui-même embelli le temps d'investissement collectif de ceux qui ont œuvré à ses côtés.
À sa famille et à ses proches, je veux livrer au nom de ses anciens collègues du conseil municipal un témoignage d'affectueuse compassion.
Le propos que j'ai prononcé, à la demande de la famille de Michel Reynier, lors de ses obsèques en l'église Notre-Dame-de-la-Mer de Mar Vivo, EN CLIQUANT SUR CE LIEN.