Comment ne pas joindre sa voix à toutes celles qui formulent leur espérance en un an nouveau en rupture avec la funeste crise aux formes multiples, sanitaire, économique, sociale, politique et culturelle, s'alimentant les unes les autres, qu'un féroce virus transcontinental et la soif inextinguible de profits d'une poignée de nantis de la finance mondiale, même pas contenue par décence en ces temps de détresse planétaire, ont accélérée et aggravée au cours de 2020 ?
Mais, s'il suffisait d'émettre des bons souhaits, ça se saurait...
Au-delà de la tradition chaleureuse et conviviale du Nouvel An, c'est nous tous, citoyens, qui sommes interpellés pour ne pas nous en tenir aux vœux et aux rêves. Il n'y a nulle fatalité, hormis peut-être pour les catastrophes naturelles ou les pandémies mondiales. Et encore... on sait l'impact de la folie des hommes sur les déséquilibres des éléments naturels...
On peut formuler tous les souhaits possibles, ce sont nos prises de conscience et nos actes engagés qui pourront porter l'espoir que les mots de l'Abbé Pierre prennent sens : « Il faut vivre les uns pour les autres, et non les uns contre les autres ». Un projet politique pour l'intime, le local, du quartier à la région, la nation, le continent et la planète...
Alors, s'il n'était qu'un vœu à émettre : malgré les circonstances liberticides propices au bannissement de chacun sur lui-même et au prisme désinformatif et déformant des réseaux sociaux qui supplantent les relations humaines usuelles, vivons en êtres sociaux, aiguisons nos consciences par l'échange, et agissons en convergence de finalités, pour l'émancipation de chacun et les droits de tous.