Malgré les explications que je lui ai fournies il y a quelques mois après ses allégations empreintes de ce que je considérais alors comme n'étant que des erreurs, Madame Bicais persiste dans ce qui devient un concours de duplicité.
Il faut en effet, soit être incapable de comprendre les données objectives de la situation financière, ce qui est inquiétant lorsqu'on prétend incarner l'alternance à la gestion rigoureuse que nous proposons de poursuivre, soit – et je penche pour cette raison – être sacrément culotté pour continuer à écrire, sous le titre « La vérité sur les finances municipales » de son livret-programme, « [qu']aucune dynamique de relance de la ville n'apparaît dans cette mandature ».
Après avoir, dans un article de mon blog, démonté une à une, preuves à l'appui, les cinq contrevérités que la candidate de la coalition de droite et d'extrême-droite présentait comme certitudes sur la situation financière de la commune, se fondant sur une analyse totalement erronée des comptes jusqu'en 2018, je soumets à nos concitoyens la réalité qui confirme, au terme de l'année 2019 dont les comptes sont désormais arrêtés et conformes au compte de gestion du contrôle d'État, que notre situation continue de s'améliorer au-delà de nos objectifs...
Pour essayer d'exposer la réalité de façon la plus abordable pour tous, je livre quatre des diapositives qui permettront de présenter le compte administratif 2019 au conseil municipal d'ici fin juillet.
Ce graphique parle de lui-même. En six ans, durée de mon deuxième mandat, les dépenses de fonctionnement ont décru de près de 19%. Il faut être honnête : les charges de personnel (012 - zone jaune foncé ), qui, malgré la baisse des effectifs, augmentaient naturellement du fait de l'ancienneté des agents, de leurs montées en grade et de l'augmentation de la valeur de leur point d'indice, ont baissé en 2019 du fait du transfert de personnels à la Métropole. Pour le reste, c'est la continuation de notre gestion rigoureuse qui a permis de comprimer régulièrement les charges de fonctionnement des services (011 - zone grise ) et les subventions et participations (65 - zone verte ). Les charges financières (66 - zone jaune clair )demeurent importantes, même si elles baissent du fait de notre bonne gestion de la dette.
Notre capacité d'autofinancement n'a cessé de grandir. Pour simplifier, disons que la capacité nette d'autofinancement est l'argent qu'on peut « mettre de côté » dans l'année en ayant plus de recettes que de dépenses, pour réaliser des investissements et rembourser la dette. C'est la première fois, depuis 20 ans, que, grâce à nos efforts, nous dégageons une épargne positive.
Ce graphique parle aussi de lui-même. À La Seyne, les décisions d'endettement par l'emprunt ont été prises par la droite, aux affaires locales entre 2001 et 2008. La saine gestion de la dette, permettant une diminution constante de son encours, sont le fait des équipes de la gauche et de l'écologie, élues en 2008 et en 2014. Qu'on s'en souvienne au moment de voter pour l'avenir...
Il nous faut désormais 11 ans pour rembourser notre dette. Rappelons que, en 2009, il nous fallait... 99 ans ! Même si on a encore d'importants efforts à accomplir pour parvenir à une situation normale (courbe jaune), aux alentours de 5 ans pour la moyenne des communes françaises, nous avons largement dépassé les objectifs assignés par l'État pour 2019 (courbe bleue) qui attendait de La Seyne qu'elle ramène sa durée de désendettement à 15 ans.
Bien sûr, comme Nathalie Bicais, on peut faire le pari qu'à force de seriner des tartuferies, fût-ce contre l'évidence des faits, on parviendra à faire croire au public qu'elles sont des vérités. Moi, je préfère jouer l'honnêteté, quitte à ce que ce ne soit pas à mon avantage. Je le redis, la situation n'est pas encore au beau fixe. Mais il faut vraiment être de mauvaise foi pour affirmer qu'il n'y a aucune dynamique.