Cette période où, comme chaque année, nous aurions dû nous retrouver pour plusieurs commémorations successives, est évidemment perturbée par l'épidémie.
Le dernier dimanche d'avril est dédié à la mémoire des victimes des camps de concentration et d'extermination de l'Allemagne nazie, mais on comprendra que la raison sanitaire a commandé à l'État d'interdire que se tiennent les traditionnels rassemblements autour de notre monument aux morts. Tout au plus avons-nous pu, suivant la prescription de la préfecture, hisser les drapeaux sur les mâts qui dominent notre stèle mémorielle communale.
Pour autant, le devoir de mémoire s'impose.
C'est pourquoi j'ai proposé il y a quelques jours dans un message aux jeunes et aux moins jeunes de mettre en ligne des créations qu'ils auraient pu réaliser, sous les formes, artistiques ou pas, qui leur convenaient, autour des objets des diverses commémorations. Pour ce dimanche, seule une native de La Seyne, ancienne concitoyenne vivant désormais dans le département de Vaucluse, Cécile Teisseire, m'a fait parvenir sa création. Il s'agit du carnet d'un voyage mémoriel de 9000 kilomètres qu'elle a effectué au travers de l'Europe, de camp en camp, que je propose de feuilleter en cliquant ICI ou sur l'image illustrant cet article. Merci et félicitations à elle pour ce témoignage.
Je livre également aux visiteurs de mon blog le discours que j'aurais prononcé si le rassemblement traditionnel avait pu avoir lieu. Cliquez ICI pour le lire.
Et à prendre connaissance de celui qui aurait été lu par le représentants des associations de déportés. Cliquez ICI pour le lire.
Et comme, malheureusement, il m'a été rapporté qu'il se dirait qu'il serait inexact que les services de l'État auraient interdit les manifestations mémorielles, je suis dans l'obligation, afin de faire une nouvelle fois taire une polémique naissante, de reproduire ci-dessous le courriel reçu de la préfecture du Var à ce sujet. Décidément, certains ne changeront jamais...