LA SOLIDARITÉ S'EXERCE À L'ÉCHELLE TERRITORIALE
On a tout à gagner, lorsqu'on est Seynois, à ce partage solidaire à l'échelle métropolitaine.
On l'a vu avec les aires d'accueil des gens du voyage de La Chaberte à La Garde, de La Millonne à Six-Fours, de La Ripelle à Toulon, et l'aire de grand passage à La Crau, certaines communes ont su faire effort pour mettre notre territoire communautaire en conformité avec la loi.
On l'a vu avec Toulon et La Seyne et leurs six quartiers périphériques d'habitat social ou de centres anciens dégradés, qui sont mobilisées pour conduire des opérations majeures de rénovation urbaine bénéficiant à toute l'agglomération.
On l'a vu avec la moitié des communes de TPM qui, de 2011 à 2020, ont accepté l'effort d'une croissance du prix du traitement du mètre-cube d'eaux usées pour atteindre le coût moyen de l'agglomération.
On l'a vu avec l'effort qu'a consenti Hyères dès 2017 malgré la perte de ressources propres qu'elle a subie de fait de la mutualisation de la compétence du tourisme.
Ces efforts solidaires sont nécessaires. Ceux que nous avons accomplis depuis la création de la communauté d'agglomération en 2002 sont payants. En ayant franchi un nouveau pas d'intégration intercommunale vers une métropole, c'est l'ensemble du territoire qui sera renforcé au terme du processus, dans quelques années.
Tout le défi est toutefois de maintenir le rôle des communes dans une logique de démocratie de proximité. L'histoire de l'organisation territoriale de notre République est ainsi faite depuis la Révolution française : nos concitoyens sont attachés à leurs maires. Il faut faire preuve d'une extrême vigilance et d'une capacité d'imagination pour construire les stratégies utiles permettant l'exercice d'un échange dialectique entre les communes et la métropole. Ainsi, La Seyne s'enorgueillit d'une réelle dynamique en matière de démocratie locale, d'association de ses habitants à la gestion communale, avec ses conseils de quartiers, ses conseils citoyens, ses comités d'intérêt local, ou ses comités d'usagers des services publics. Toutes les communes n'ont pas la même histoire et la même culture en ce domaine. Il nous a fallu – et il faudra encore – être pugnaces et viser un « nivellement par le haut », faute que quoi on aggraverait la distension du lien entre les peuples et leurs édiles, déjà gravement fragilisé.
C'est pourquoi, puisque Toulon, dont le maire Hubert Falco, président de TPM, disait il y a quatre ans que « nul ne peut arrêter l'Histoire, l'avenir du Var passera forcément par une métropole toulonnaise », et La Seyne, deuxième commune de l'agglomération et la plus démographiquement dynamique, abritant à elles deux plus de la moitié de la population de TPM, se sont retrouvées sur des bases et des volontés partagées, au-delà des divergences de sensibilités politiques, nous avons pu avancer sans tarder, dès lors que la Loi a permis, début 2018, la création de notre métropole, même s'il reste difficile d'engager un débat public avec les 430000 habitants de TPM, comme nous l'avons fait avec ceux des 66000 Seynois qui en ont accepté l'augure en répondant à notre invitation à l'échange, courant 2017, car l'enjeu est d'une importance absolue et le risque réel de déperdition démocratique.
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