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MAIS LA RÉNOVATION NE RÉDUIT PAS LA PAUVRETÉ, ET IL FAUT AGIR...

 

Il n'en demeure pas moins que, si le programme de rénovation urbaine (PRU) a pu, au fil des années, transformer l'image de Berthe et donc de la ville, la situation sociale et économique de ses habitants n'aura cessé de se dégrader, comme c'est le cas dans notre cœur de ville historique et dans tous les grands ensembles d'habitat social français issus des politiques de logement des années 50 à 70 et dans la plupart des centres anciens dégradés et paupérisés, victimes notamment du déplacement des activités commerciales et de services renvoyées, dans les années 70 à 80, vers les périphéries urbaines accessibles en voiture par des aménagements viaires de contournement et de grands espaces de stationnement.

 

C'est pourquoi nous avons poursuivi l'accompagnement social des habitants de nos quartiers populaires urbains fragilisés, engagé depuis les années 80, centrant nos actions et celles des nombreuses associations investies contre la ségrégation sur l'insertion professionnelle et l'accès à l'emploi, l'éducation scolaire et périscolaire, la prévention de la délinquance, la solidarité, la prévention sanitaire, l'accès aux sports et à la culture. Ce sont, chaque année, les déclinaisons du dispositif du Contrat de Ville, programme partenarial supposé mobiliser l'ensemble de la puissance publique (État, collectivités, organismes sociaux, etc.) pour compenser les inégalités sociales dans le cadre d'une convention pluriannuelle.

 

Si l'État, tous gouvernements confondus depuis 2008, a peu ou prou maintenu son aide budgétaire à ces actions (à l'exception d'un faux-pas de baisse de 10 % en 2017, rectifié suite au tollé de l'ensemble des maires français concernés), si la Ville et la Métropole ont tenu leurs engagements financiers, il n'en est hélas pas de même du Département du Var, jadis partenaire engagé du Contrat de Ville, mais qui a retiré ses cofinancements depuis des années, ni, désormais, de la Région Provence Alpes Côte d'Azur qui, depuis 2018, en cours d'exercice, alors même que les actions annuelles étaient mises en œuvre, a annoncé son désengagement financier immédiat, déstabilisant gravement l'équilibre social que les porteurs publics et associatifs d'accompagnement des personnes les plus fragiles s'emploient à maintenir. Il aurait été appréciable que les élus seynois de ces collectivités, conseillers régionaux et départementaux, qui siègent par ailleurs dans la minorité du conseil municipal et, pour la plupart, aspirent à tenir les rênes de la commune, prennent leurs bâtons de pèlerins pour protester et tenter de défendre avec nous les intérêts des quartiers en difficulté de notre Métropole...

 

 

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Publié par Marc Vuillemot