« On a reconstitué un quartier des plus traditionnels. L'enjeu, pour ce quartier, ça a été qu'il y ait tout simplement “de la normalité” dans la vie et l'urbanisme au quotidien. Et je crois que, là, c'est une réelle réussite. Les habitants m'ont dit que la qualité de vie s'était largement améliorée. »
(interview d'Hélène Geoffroy, secrétaire d'État à la Ville – France 3 – octobre 2016)
MAIS IL FAUT POURSUIVRE CAR, DEUX ANNÉES PLUS TARD...
« Depuis 2018, le narco-banditisme veut s’installer dans l’aire toulonnaise. Nous devons l’en empêcher. Notre visite montre que nous avons entendu l'appel [du maire] et partagé ensemble ces ambitions. C’est un fléau qui mine les familles, qui gangrène les quartiers, qui risque de réduire à néant les efforts accomplis comme à La Seyne. C’est un fléau qui nourrit le trafic d’armes, les violences, les règlements de compte. Le trafic de stupéfiants, c’est ce qui subventionne la délinquance et finance le crime.
Nous devons y mettre un terme."
(déclaration de Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur – mai 2019)
Le soutien à l'économie et l'emploi dans les travaux publics et l'habitat est le rôle collatéral à son objet central de rénovation urbaine qu'a aussi joué pendant une douzaine d'années le programme de rénovation urbaine (PRU) qui a permis de reconfigurer totalement le quartier Berthe. Quelques 360 millions d'euros de travaux, dont seulement 12 % à la charge de la commune, tout le reste ayant pour partie été subventionné et pour partie assuré sur fonds propres par l'office d'HLM Terres du Sud Habitat (TSH), auront donné du travail des années durant aux entreprises du Bâtiment et des travaux publics (BTP), donc soutenu l'emploi salarié, souvent de petite qualification, assurant y compris l'insertion professionnelle de personnes très éloignées de l'emploi, au-delà des espérances puisque l'objectif de 5 % d'heures travaillées réservées à des parcours d'insertion a été largement dépassé, atteignant 12 %.
Trop souvent injustement critiqué sur le registre « c'est nous qui payons les impôts et c'est à d'autres que l'action publique profite », ce PRU, conçu par l'équipe municipale d'Arthur Paecht, entamé à la fin de son mandat, légèrement adapté après notre élection pour conjuguer continuité républicaine et meilleures réponses à certains besoins, et dont la mise en œuvre se sera étalée jusqu'en 2019, aura bien sûr permis à La Seyne d'agir radicalement contre la ségrégation urbaine et sociale dont étaient victimes le quart de ses habitants.
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