HABITAT, ÉQUIPEMENTS ET ESPACES PUBLICS NOUVEAUX OU RÉNOVÉS
En démolissant près de 900 logements à la limite de l'indignité, reconstruits pour moitié dans le quartier, pour moitié ailleurs dans la ville et la Métropole, et en réhabilitant les 2500 autres, notamment par des rénovations énergétiques, on a libéré de l'espace qui a été – et continue à être – mis à profit pour la construction de résidences « non aidées » en accession à la propriété, accroissant ainsi la mixité sociale, donc en changeant positivement l'image de cet espace urbain dont 98% des habitations étaient antérieurement du logement très social. Les immeubles ont été « résidentialisés » en unités d'une centaine de logements, avec des noms choisis par les habitants, un numéro et un nom de rue, remplaçant les anciennes dénominations anonymes et sans âme constituées d'une lettre suivie d'un chiffre.
En rénovant les écoles, le centre social et culturel Nelson-Mandela, la crèche Le Petit Monde, le centre culturel Henri-Tisot, le bureau de poste, la Maison des services publics, et en créant la médiathèque Andrée-Chedid, la plus moderne de l'ouest toulonnais et offrant des services qui n'existent pas ailleurs, l'Espace sportif et d'accueil jeunes (ESAJ), autant d'équipements qui ne sont pas réservés aux habitants du quartier (par exemple, 60 % des usagers de la médiathèque ne résident pas à Berthe, et 20 % d'entre eux n'habitent pas à La Seyne, et les pourcentages sont à peu près identiques pour l'ESAJ), on a permis de modifier bénéfiquement la représentation que les résidents des autres quartiers et communes voisines se faisaient de cet espace urbain où ils n'hésitent plus à se rendre, comme dans n'importe quel « morceau de ville » leur offrant des services qu'ils ne trouvent pas ailleurs, et, en retour, ça a redonné de la dignité aux habitants, qui ont de ce fait modifié la vision qu'ils se faisaient d'eux-mêmes et de leur propre environnement urbain.
En repensant le réseau des voiries, en en créant plusieurs s'ouvrant vers la ville, et les aménagements urbains (espaces verts, voies cyclables, éclairage public, etc.), on a brisé les frontières physiques qui enfermaient le quartier et on l'a géographiquement relié au reste de la ville et de la Métropole. Il faut que la Métropole parachève ce travail en activant le plus vite possible le projet de transport en commun en site propre (TCSP) sur la voie dédiée réalisée depuis plus de vingt ans qui traverse tout le quartier et constituera un lien fort avec la ville et le reste de l'agglomération.
Et c'est bien grâce au programme de rénovation urbaine (PRU) de Berthe, complété des efforts du Département, de la Métropole et des opérateurs privés des espaces de grande distribution, que toutes les voiries d'importance de la périphérie de Berthe ont pu être modifiées, requalifiées, adaptées aux besoins et embellies, avec les nouveaux giratoires d'entrée de ville (carrefour de l'Europe sous la voie rapide RD26 arrivant de l'autoroute, rond-point Georges-Beauché entre Auchan et Leclerc, grand carrefour de Lattre-de-Tassigny aux abords de la clinique du Cap d'Or).
N'en déplaise aux grincheux qui estiment « qu'on en a trop fait pour Berthe », ce sont bien les Seynois de tous les quartiers, nos voisins mandréens et six-fournais, et tous nos visiteurs, qui bénéficient aujourd'hui de ces aménagements routiers modernes, fluides et pratiques, et joliment intégrés et végétalisés, changeant de manière radicale l'image de l'entrée de ville, qui n'ont pu être réalisés que grâce au programme du PRU et aux 88 % d'aides financières extérieures au budget communal qu'il a permis à la Ville d'obtenir...
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