Il n'y a qu'un candidat à l'élection présidentielle qui a mandat de porter les projets des socialistes, des radicaux et des partis qui ont pris part à l'élection primaire qui a été appelée "La Belle Alliance Populaire".
Il se nomme Benoît Hamon.
Sa mission est aujourd'hui, et sans tarder, de prendre part, sans hégémonie, au rassemblement de toutes les sensibilités de la gauche et de l'écologie, y compris celles qui n'ont pas concouru à cette élection primaire.
On doit certes déplorer que certains - heureusement très rares - socialistes "sur le papier", fussent-ils élus locaux, ne respectent pas la règle de la désignation du candidat de leur sensibilité qu'ils ont pourtant eux-mêmes édictée, et s'autorisent à accorder leur soutien à d'autres, notamment à M. Macron, candidat qui doit être considéré pour ce qu'il dit être, c'est-à-dire... "ni de gauche... ni de gauche".
Quel gâchis de temps et d'énergie que de devoir rappeler des évidences ! Quiconque promeut ceux qui ne considèrent pas que la finance internationale sans âme est l'ennemie des plus humbles, des classes moyennes, des acteurs sociaux et économiques, depuis les artisans jusqu'aux entrepreneurs des sociétés de taille intermédiaire, est à côté des aspirations de la nation républicaine. Et joue un jeu dangereux.