11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 04:57

Merci aux nombreux représentants des services publics, du monde économique et des associations, Seynois et voisins, qui ont répondu ce dimanche à l'invitation de notre conseil municipal pour la traditionnelle cérémonie des vœux.

Pour ceux qui n'ont pas pu être des nôtres, je livre ci-après le propos que j'ai adressé, au travers des présents, à l'ensemble de nos concitoyens.

Armez-vous de patience si vous voulez tout lire. C'est un long message, tant il est d'usage de passer en revue les moments de l'année qui s'est achevée. J'ai donc ajouté des intertitres pour l'aérer un peu...

Excellente année 2016 à tous !

 

Mesdames, Messieurs,

L'année 2015 aura été marquée à son début et à sa fin par deux tragédies. La cérémonie des vœux de 2015 n'a pas eu lieu. Mais c'était pour mieux nous retrouver dans l'unité, sur le parc de la Navale et dans les rues de notre centre ville. Il était indispensable pour chacun d'entre nous, ici, et partout en France (et le monde entier a admiré cette mobilisation populaire), d'afficher que la République, avant d'être un cadre institutionnel, un contrat social, c'est des gens. C'est nous. Humains capables de marcher contre la haine et la violence, pour la liberté d'expression ; pour isoler, pour rejeter loin de nous, dans leur abjection, les actes d'auteurs impardonnables et aveugles, commis contre des citoyens de catégories sociales, de convictions et de confessions différentes. Nous étions tous Charlie, c'est-à-dire, une France attachée à la liberté et à la laïcité.

Et puis, ce 13 novembre, la main froide du fanatisme le plus sanguinaire et aveugle a encore frappé le cœur du pays. Elle a frappé la vie, des gens prenant un verre à une terrasse de café ou assistant à un concert de rock. La culture, la convivialité, joyeuse et apaisée. Notre art de vivre.

Nous étions et nous sommes aujourd’hui, encore et toujours, Charlie, et nous sommes Paris, et nous sommes La Seyne.

 

NE PAS RESTER IMMOBILE LORSQU'ON ATTAQUE LA RÉPUBLIQUE ET LA LAÏCITÉ

Avec cette cérémonie, je veux saluer à travers vous la population seynoise, saluer son attitude d'unité et de dignité, je veux vous témoigner ma joie, ma fierté d’être à vos côtés, je veux vous signifier combien l’humanité qui fait battre le coeur de notre rassemblement est infiniment plus forte que tout acte de barbarie.

Et je veux répéter encore et encore que cet espace public et laïque est notre force à tous, que l’on soit, dans son intimité, musulman, chrétien, juif, bouddhiste, athée, agnostique, libre-penseur, et quelle que soit notre origine, proche ou lointaine.

Je veux donc vous le dire avec une certaine solennité : je ne compte pas rester immobile face à ces attaques en règle, d'où qu'elles viennent, contre l'unité républicaine et contre la laïcité.

Bien sûr, ces événements tragiques qui, hélas, peuvent encore se reproduire, sont de dimension nationale et, assurément, internationale.

Mais La Seyne n'échappera pas à l'obligation de s'interroger, notamment sur le respect et le développement de la laïcité.

Je souhaite que nous le fassions dans l'unité républicaine, avec les forces vives de notre territoire. Je vais faire des propositions concrètes en ce sens dans les prochaines semaines. On ne peut pas laisser des générations perdre la mémoire de la République et de ses valeurs. On ne peut pas constater sans réagir que de sinistres cultivateurs de haine - je le répète : d'où qu'ils soient -, entraînent des jeunes, et pas seulement des jeunes, vers une régression totalitaire et obscurantiste.

 

LA RÉPUBLIQUE NE SE NOURRIT PAS DE L'AIR DU TEMPS

La laïcité, c'est la séparation de la sphère privée de la sphère publique, notamment en matière de religion. Pour mémoire, la loi concernant la séparation des Eglises et de l'Etat a eu cent-dix ans en 2015... et nous en sommes encore là !

Eh oui, mesdames et messieurs, la République ne se nourrit pas de l'air du temps, elle ne se régénère pas d'elle-même. Il faut nous aussi cultiver et faire fructifier notre pacte social !

Cela, c'est un digne combat, pour reprendre une formule célèbre, que l'on peut - que l'on doit ! - mener aussi localement.

C'est pourquoi j'annoncerai prochainement des mesures pour renforcer ici tout ce qui relève de l'éducation, de la mobilisation, de l'animation sur le thème de la laïcité.

Mon objectif est simple : je compte rassembler toutes les forces porteuses de valeurs humanistes, républicaines, je compte réunir les responsables des cultes, les associations, les acteurs économiques, les services publics, dans un élan pour promouvoir la laïcité.

S'il faut créer un "conseil des sages", une sorte de "comité de vigilance", animant de la manière la plus ouverte toutes sortes d'actions, eh bien nous le ferons !

 

UN TERRITOIRE PARTAGÉ, LA RADE. UNE COMMUNE PARTAGEUSE, LA SEYNE

Nous avons d'autres tâches à accomplir ? D'accord ! Mais celle-là, ce combat, je ne laisserai personne, et en particulier pas les forces du passé, les forces fascisantes de toutes natures, le mener à notre place !

Et, si nous avons en partage une République, une démocratie, bien sûr avec leurs lacunes, leurs imperfections parfois, mais avec leur histoire et leurs immenses avantages, nous avons un territoire, la Rade, une commune, La Seyne. Et la Rade et La Seyne, nous les aimons républicaines !

Vous le savez bien, vous le partagez avec nous : même dans la difficulté, on vit cette ville avec bonheur, que l'on soit Seynois de souche ou nouvel arrivé (ce sont même ces derniers qui, parfois, en en parlent le mieux et nourrissent le moins de complexes. Non, je galèje… mais quand même c'est parfois vrai…).

On l’aime et on se bat pour elle. Esprit de clocher ? Très loin de là ! D'ailleurs comment pourrais-je me revendiquer républicain et prôner le repli sur soi ?

Non, La Seyne existe et se développe bel et bien dans un espace et un territoire partagés.

L'ouverture du casino, vendredi, atteste, s'il en était besoin, que nos décisions, les investisseurs que nous faisons venir, quand nous n'investissons pas nous-mêmes, vont dans le sens de l'équipement et de l'aménagement de toute l'agglomération ou, à tout le moins, des diverses rives de la Rade. Et c'est le cas de la médiathèque Andrée-Chedid utilisée par tout l'ouest varois. Et ce sera celui du nouvel Espace culturel Tisot qui ouvrira à l'automne. Et ce sera le cas de l'Atelier mécanique avec ses salles de cinéma et lieux de loisirs et de culture. Et c'est évidemment le cas du technopôle de la mer dont nous ne cessons de rappeler l'importance primordiale, bien au-delà, mais là très, très, au-delà, des petites frontières locales...

Est-ce à dire que je partage, sans barguigner, toutes les orientations, les procédures, l'absence de clarté parfois, de la gouvernance de Toulon Provence Méditerranée ? Je serais menteur si je le prétendais.

 

JOUER COLLECTIF ET CONSTRUCTIF, TOUJOURS, VERS L'ÉQUITÉ

Et comme je veux être quelqu'un de loyal, je joue collectif, constructif, toujours, mais ça ne m'empêche pas d'être lucide, vigilant, critique parfois, et de faire valoir une vision équitable et d'intérêt général.

Ce fut mon raisonnement concernant la défense de la maternité en 2011. L'aménagement d'un territoire de 200.000 habitants était en jeu. Et l'on constate que l'usine à bébés de Sainte-Musse ne répond pas, loin de là, et nous le savions, nous l'annoncions, aux besoins de proximité et de prévention de tous les traumatismes sociaux. Nous n'avons pas gagné cette bataille. Mais j'aurai la discrétion de ne pas m'appesantir sur les promesses non tenues...

En revanche, concernant la cotisation des communes du département au SDIS, le Service d'incendie et de secours du Var, lorsque, voici un an, presque jour pour jour, j'ai lancé, bien seul à l'époque, le débat pour l'équité, qui aurait parié un kopek sur notre victoire ? Eh bien oui, nous avons gagné en décembre !

Mais ce n'est pas La Seyne seulement qui a gagné. Je le disais : pas d'égoïsme, jamais. C'était 40% de la population du Var, vivant sur d'autres communes, qui était lésée par un étrange mode de calcul, qui verra comme nous, sa cotisation diminuée progressivement en trois ans. Pour La Seyne, ce sera de 30%, ce qui n'est pas rien sur 5,5 millions d'euros !

C'est l'équité républicaine entre les territoires qui a gagné. C'est l'intérêt général. Nos sapeurs-pompiers, ô combien méritants, nos services de secours d'excellence, doivent pouvoir œuvrer dans les meilleures conditions ! Ils n'auraient pu que devenir aux aussi les victimes si cette situation d'injustice entre les territoires avait perduré !

Et, si nous venons également d'être récompensés financièrement de nos efforts en matière de logement, de toutes catégories, du social au standing, ce n'est que justice, justice qui reste encore à faire respecter dans ce domaine comme dans d'autres, entre les territoires.

C'est particulièrement vrai dans notre Var où certains, parmi ceux-là même qui ont, contrairement à nous, voté le plan local de l'habitat, se refusent paradoxalement à le mettre en œuvre, laissant supporter à quelques rares communes, dont La Seyne, l'effort pourtant légal du droit au logement pour tous.

 

ON NE GAGNE QUE LES COMBATS QUE L'ON MÈNE

Et nous avons d'autres bagarres sur le feu, sur bien d'autres sujets : l'amélioration des lignes, des dessertes et des fréquences des transports collectifs terrestres et maritimes, la réalisation du pôle multimodal de la gare ferroviaire avec le franchissement de la voie ferrée vers la partie terrestre du pôle de compétitivité mer, et les accès à celui-ci pour les entreprises et centres de recherche et de technologie, le redémarrage par la société d'aménagement de TPM de la construction du parking des Esplageoles, une meilleure prise en compte du programme de rénovation urbaine de notre vieille ville, ou encore une autre gestion de nos ports plus en adéquation avec les besoins et les envies d'autogestion de leurs usagers et des sociétés nautiques.

Mais je le dis avec force : on ne gagne que les combats que l'on mène !! Et plusieurs de ces combats, respectueux de l'intérêt général, je le répète, nous permettent aussi de limiter l'érosion de nos finances, gravement atteintes par la baisse étouffante des dotations de l'Etat.

Nous continuerons à travailler dans ce sens, avec mon équipe, que je remercie au passage de son unité, de son soutien, pour la qualité de son travail, et avec nos personnels communaux !

Et cet acquis, je le partage avec vous, chers concitoyens, avec tous les Varois, et avec vous chers collègues !

 

LA SEYNE MISE SUR LE "GRAND TOULON". QUE LE "GRAND TOULON" MISE SUR ELLE !

Voilà. Et notre vigilance, nous l'exerçons avec ténacité. C'est pourquoi nous n'avons pas approuvé en Conseil municipal le plan de mutualisation décidé par TPM. La marche vers une intégration intercommunale de type communauté urbaine, voire même vers une métropole, doit se faire dans la clarté, avec méthode, avec des objectifs clairs. Et on n'y est pas encore.

Alors, nous restons et resterons vigilants, sans état d'âme : oui, La Seyne mise sur l'intercommunalité. Et oui, il faut aussi que l'intercommunalité mise sur La Seyne !

Il ne faut pas craindre la modernisation des collectivités. Il n'empêche, les maires de France, toutes tendances confondues - je peux vous le dire en tant que président de l'association nationale des maires de banlieue -, ne cessent d'alerter l'Etat sur le danger qui nous guette : le risque que notre démocratie soit peu à peu privée de ces cellules vivantes, proches, familières, que sont les communes. Le risque que celles-ci ne soient jetées en pertes et profits d'un Etat lui-même affaibli et uniformisant, et d'une Europe déréglementée et technocratique.

Je le disais vendredi au personnel municipal réuni pour sa cérémonie de vœux : je leur demande beaucoup. Des sacrifices, des efforts, un travail difficile, car nous gérons les finances au cordeau. Car nous voulons gérer La Seyne, non seulement "en bons pères de famille", comme on dit, mais aussi de manière dynamique.

 

VERS DE PROCHAINES ASSISES DES FINANCES LOCALES

Nous agissons sur le fonctionnement, avec notamment, chaque fois que possible, l'arrêt des remplacements des départs en retraite. Nous agissons directement sur nos capacités, certes limitées, d'investissement, et indirectement, surtout, en activant des investissements portés par le privé mais bénéficiant à tous : le crématorium, le casino, l'atelier mécanique...

Nous faisons et nous allons continuer à faire des choix. Parfois durs. Et d'ailleurs, comme je l'ai fait régulièrement depuis ma première élection en 2008, je vous annonce que de nouvelles Assises des finances seront organisées très bientôt, pour partager, expliquer, recueillir vos avis pour nos choix, avant le vote du budget 2016.

Et ces choix sont d'autant plus difficiles que, je l'annonce, cette année encore, nous n'augmenterons pas les taux des impôts ni ne réduirons les abattements. Nous ne pouvons et ne voulons aggraver la pression fiscale déjà très lourde. Du coup, privée de moyens quantitatifs, notre gestion travaille beaucoup sur le qualitatif.

Le personnel municipal, je l'ai dit, est central : il est la valeur ajoutée humaine. Tout en limitant embauches et remplacements au strict nécessaire et à l'indispensable techniquement, car même si, en matière de masse salariale, nous ne dépensons pas plus que les autres communes de même taille, nous devons déployer encore plus d'efforts dans ce domaine.

Et nous avons toujours misé sur la démocratie de proximité...

 

POUR UNE CONSTANTE DÉMOCRATIE DE PROXIMITÉ

Etre en lien permanent avec les citoyens dans les quartiers, notamment les CIL, ou au travers des Conseils de quartiers, ou encore au sein des Comités d'usagers, c'est une condition sine qua non pour que les dépenses, les efforts, les énergies municipales soient mobilisées à bon escient, sur les problèmes les plus cruciaux ou bien ceux, à l'inverse, qui ne demandent pas beaucoup de moyens financiers mais qui soulagent nos concitoyens, en matière de propreté, de voirie, de tranquillité publique, d'environnement, de services aux familles et aux personnes.

J'ai voulu être et je veux rester un maire très à l'écoute.

Mais, sans les services techniques, sans le service de "Allô La Seyne" et de la vie des quartiers, sans la police municipale, et tous ceux qui m'accompagnent dans mes rencontres dans les quartiers, cette volonté n'aurait tout simplement pas trouvé sa traduction concrète.

J'en profite pour saluer chaleureusement, à cet instant de mon allocution, un homme, une personnalité seynoise, un ami, un cadre municipal qui fait tout juste valoir ses droits à la retraite, Marcel-Paul Magagnosc, et qui, depuis sa prise de fonction de directeur des services techniques, a été très très présent avec moi et disponible, auprès de vous, sur le terrain, comme son ancien collègue et camarade du fameux mouvement des 81, Roger Tirion, et d'autres agents, et comme mes adjoints qui eux-aussi mouillent beaucoup la chemise pour pallier, justement, nos limites matérielles.

 

DU NORD AU SUD, DES PROJETS STRUCTURANTS

Et, parallèlement, je l'ai déjà évoqué, j'y reviens très brièvement : les grands projets se poursuivent, misant sur l'avenir, dépassant la défiance des Saint-Thomas, plus ou moins sincères, qui ne croient que ce qu’ils voient.

Des projets cohérents car La Seyne reste un tout indissociable : le site des anciens chantiers navals achève peu à peu sa mutation. L'ouverture du casino, marque une nouvelle étape dont on n'a pas encore mesuré toutes les conséquences positives.

A l'est du site des chantiers navals, nous avons enfin pu lever les obstacles à l'installation de Monaco Marine, cette grande entreprise de construction et de refit de yachts de grande plaisance, dont le chantier vient tout juste de commencer.

Et, dans les prochains jours, ce sera le dépôt du permis de construire du projet des Ateliers mécaniques puis, avant la fin mars, la signature du bail emphytéotique que nous allons signer avec les porteurs du projet, dont le groupe CGR, numéro trois de la diffusion cinématographique en France.

Tout cela présage de la création d'emplois en nombre, d'un grand centre ville élargi, toujours mieux irrigué d'activités, toujours plus attractif, mieux repéré et donc jouant le rôle de locomotive pour le reste de la ville.

Avec l'achèvement de la rénovation de Berthe, au nord, d'ici deux ans, vous le constatez déjà, c'est le visage de la ville et de ses entrées qui a profondément changé.

Au sud, nous sommes candidats pour le Pavillon bleu pour nos plages. Côté protection de l'environnement et du cadre de vie de nos quartiers balnéaires et littoraux, l'aire de valorisation de l'architecture et du patrimoine, protégeant nos paysages de Balaguier aux Sablettes et de la Petite Mer, sera en place en 2016, tandis que nous travaillons pied à pied depuis des mois pour obtenir cette année le maintien dans le domaine public de la colline et du littoral du Fort de Saint-Elme, que l'Etat veut mettre en vente, pour en assurer la sauvegarde, la valorisation, et l'ouverture au public, comme nous l'avons fait pour le Domaine de Fabrégas.

 

LE CŒUR HISTORIQUE, AU CARREFOUR DE L'AVENIR

Au centre, avec la mission centre-ville que nous avons créée, nous travaillons avec ardeur pour obtenir que l'État, la Région, le Département et l'Agglomération, qui en ont d'ores et déjà validé le principe, financent au plus fort taux un grand programme sur le port et son quartier. La vieille ville doit en effet être une vitrine de la commune, le lien entre les sites à enjeux des anciens chantiers navals, du technopôle de la mer, et de Berthe rénovée, tandis que la redynamisation de l'animation culturelle et commerciale, en appui à l'association des commerçants, doit commencer à porter ses fruits. Et, dans l'attente des moyens, les premiers effets sont déjà très perceptibles sur notre marché provençal, à ce qu'en a rapporté la presse locale, récemment, sur deux pleines pages.

Et, pour l'ensemble de notre territoire, nous poursuivons la révision de notre plan local d'urbanisme, avec l'objectif, à atteindre en 2017, de réduire encore la constructibilité là où la loi le permet, de donner le caractère d'éco-quartiers là où elle ne le permet pas et où le contexte s'y prête, de créer des trames vertes et bleues, et même de recréer des zones agricoles.

Mais La Seyne ne peut porter seule cette dynamique...

 

LA SOLIDARITÉ NE SE VIT PAS À SENS UNIQUE

La rénovation du centre ancien très dégradé, les aménagements et réfections des voiries départementales et intercommunales et des ports, le développement des lieux de stationnement, des voies piétonnes et cyclables, des offres de transport collectif terrestre et maritime, le soutien à la culture, au sport et aux loisirs, sont autant de sujets qui ne dépendent qu'en partie, voire pas du tout pour certains, de l'institution municipale.

La Seyne se montre solidaire vis-à-vis d'autres communes, notamment pour l'offre économique, l'emploi, et le logement, mais aussi en assurant des services à leurs populations, au-delà de la nôtre, comme, par exemple, avec sa médiathèque, ou en matière sanitaire, puisqu'elle a été en 2015 la première ville du Var à signer avec l'Etat un contrat local de santé.

Alors, en retour, La Seyne, elle aussi, a besoin qu'on soit solidaire de ses efforts. Et croyez que je ne ménage pas ma peine, au plan départemental, régional ou national, pour faire valoir cette nécessité.

 

LA SEYNE, ON L'AIME, AVEC SON ÉNERGIE POSITIVE

Je ne conclurai pas sans avoir rappelé l'attachement que nous portons à notre commune. Nous l'aimons de mille façons…

Lorsqu’on court ou que l'on se promène le long de sa corniche Tamaris, en regardant le soleil se refléter sur les toits des fermes aquacoles. On l'aime lorsqu’en allant à Fabrégas, on s’arrête au domaine agricole communal acheter ses légumes bio, lesquels depuis peu peuvent nourrir tous nos écoliers...

La Seyne, on l'aime lorsqu’on vient de Bandol emprunter des livres ou des CD à la Médiathèque de Berthe et qu’on repart avec un petit air de musique dans la tête. La Seyne, on l’aime à pleins paniers de légumes et de fleurs récoltés sur son marché du cours Louis-Blanc aux accents de Provence.

On l’aime, vue du haut de son pont levant, ou du milieu de la place Saint-Jean, au cœur de Berthe. On l'aime quand on découvre les étonnants savoir-faire technologiques de son technopôle de la mer.

On l'aime dans l’anse de chacun de ses 12 ports, au sommet du Cap-Sicié baigné dans le bleu infini de la Méditerranée. On l'aime en se laissant guider, un matin d'été, par les rayons du soleil jouant avec un ciel d’ombrelles dans la rue Cyrus-Hugues.

La Seyne, on l’aime quand on se souvient d’elle, on l’aime quand on la découvre et dès qu’on la connait. On est Seyne de corps et Seyne d’esprit, on a envie d’exporter son énergie positive, de la peindre, de la sentir, de la voir et de la revoir, de la partager, de la toucher du doigt et d’y mettre sa touche, d’y donner sa voix, de la photographier, de la filmer, de la raconter...

Je parle "d'énergie positive". En matière de développement durable, ça tombe bien, c'est bien cela qu'il faut entretenir. D'ailleurs, La Seyne a été en 2015 la première et seule commune du Var à s'être portée candidate au programme d'État des "Territoires à énergie positive". Et, parce qu'elle est innovante, elle a été invitée par le Ministère de l'écologie à entraîner le reste de l'agglomération dans sa démarche. Et elle a convaincu les services de TPM et de la Ville de Toulon. D'où une légitime fierté lorsque nous avons signé avec l'État la convention qui labellise nos actions et qui apporte des financements jusqu'à hauteur de 80% pour la transformation de l'éclairage public, le stationnement des vélos électriques, le transport collectif propre, les bâtiments à énergie positive.

Vous voyez, c'est comme ça que je l'aime, que nous l'aimons, la coopération intercommunale. Voulue, concertée, mutualisant les initiatives de chacune des communes au bénéfice de toutes.

 

PUISSANCE PUBLIQUE, ACTEURS ÉCONOMIQUES ET ASSOCIATIFS, ENSEMBLE

Alors, notre cérémonie de vœux, comme partout en France, aura été empreinte de gravité. Mais, en 2015, nous avons aussi vécu beaucoup d'heureux moments à La Seyne, privés bien sûr, mais aussi publics. De grands moments, comme la naissance, ici, de la nouvelle "Nation Océan", des milliers de moments moins visibles ou quotidiens, dans le sport et les joies des enfants, dans la curiosité enjouée des écoliers qui rencontrent les anciens des chantiers dans le cadre des "classes de la navale" que nous avons créées avec l'Education nationale, dans la grande parade de Noël ou les moments festifs de l'été, nos foires et salons, avec le rendez-vous convivial et de grande qualité qu'a été "l'Alsace-sur-mer" nouvelle formule, le premier salon de la croisière, le premier forum des associations jumelé à la fête des sports, ou l'émerveillement du village des sciences, dans les fêtes de quartiers et les animations d'anciens, dans nos événements artistiques ou ludiques.

Des événements communaux, bien sûr, mais aussi et surtout associatifs, tant La Seyne demeure riche de l'engagement volontaire de ses milliers de bénévoles, dans tous les champs de la vie locale, du sport à la solidarité, de la culture à l'environnement, de l'enfance aux seniors, de plus en plus soutenus par ses acteurs économiques, petits et grands, qui s'ouvrent à leur environnement urbain et à notre peuple, bien au-delà de leurs cœurs de métiers, et qui méritent qu'on les encourage à poursuivre...

Avant de conclure, permettez-moi d'avoir, avec vous, une pensée pour ceux qui ont disparu, ceux qui souffrent et traversent des difficultés ou font face à la maladie.

Je vous adresse chaleureusement, au nom de la municipalité, des vœux de bonne santé pour vous et vos proches, de bonheur, de réussite dans vos projets...

Et, je vous le dis, je vous le souhaite du fond du cœur, au nom de toute mon équipe, pour cette année qui s’ouvre, je vous souhaite la Liberté, je vous souhaite l’Egalité, je vous souhaite la Fraternité !

Vive La Seyne dans la France républicaine !

 

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale

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Marc VUILLEMOT

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