Secours populaire, Secours catholique, Petits frères des pauvres, Restos du cœur, Confédération syndicale du cadre de vie, Espace solidarités, Compagnons d'Emmaüs, elles ont toutes répondu à notre invitation, ce mardi, ces associations solidaires qui œuvrent à La Seyne, pour que nous échangions nos points de vue sur la situation délicate que rencontrent de plus en plus de nos concitoyens, avec cette crise économique qui n'en finit plus.
L'équipe du service communal des solidarités, avec notre adjointe Solange Andrieu, était à mes côtés pour à la fois parfaire notre connaissance de leurs actions et pour évaluer avec elles comment, malgré la pauvreté des moyens de la commune, il nous serait possible d'améliorer notre accompagnement public de leurs engagements bénévoles et volontaires.
Et... surprise ! l'appui communal, que je jugeais trop modeste, est en fait, de leur propre avis, bien plus efficient que je ne l'imaginais. Si les subventions municipales allouées sont faibles, les responsables associatifs nous disent que les appuis logistiques, en moyens matériels et de communication notamment, permanents ou occasionnels, sont largement appréciés et celles des associations qui, agissant au-delà du territoire seynois, peuvent faire des comparaisons nous ont indiqué que, au regard de l'importance comparée des besoins locaux, la Ville est bien plus investie à leurs côtés que d'autres communes pourtant moins à la peine.
Notre modeste initiative a été appréciée, ne serait-ce qu'en ce qu'elle leur a permis de se découvrir ou mieux se connaître, pour mieux pouvoir mutualiser des ressources et des savoir-faire, échanger des expériences, éviter les doublons d'actions, mieux cibler les publics. De la part de la commune, ce qui est attendu, c'est, bien sûr, la poursuite des appuis qu'elle leur apporte, mais surtout plus de communication sur les actions qu'elles conduisent, non pas tant pour les promouvoir orgueilleusement, mais plutôt pour inciter ceux de nos concitoyens qui pourraient consacrer un peu de leur temps à s'investir au sein de leurs équipes.
Et rendez-vous est pris, trois ou quatre fois l'an, pour pareille retrouvaille. Un petit temps de pause régulier pour améliorer la solidarité entre... institutions solidaires.