31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 04:42

http://4.bp.blogspot.com/_26KboUYeWMk/TUBcqou7RPI/AAAAAAAABLc/QJmaNwYKy3M/s1600/atsem.jpgRégulièrement, un mercredi, sous l'égide de Christine Sampéré, adjointe à l'éducation, le service des "taties" des écoles maternelles se retrouve au centre de loisirs de "La Dominante" autour de Valérie, Josette et Yvonne, leurs dynamiques cadres, pour une journée d'échanges et de formation. Les "taties", ou "tatas", comme les appellent souvent nos tout-petits, ce sont les ATSEM, c'est-à-dire les Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles, ces personnels municipaux qui accompagnent les instituteurs et professeurs des écoles dans leur belle et difficile mission de fondement des bases sur lesquelles leurs collègues des écoles élémentaires vont ensuite aider les enfants à construire leurs savoirs.


DE VRAIS PROFESSIONNELS QUALIFIÉS

Ce sont de vrais professionnels de l'éducation, recrutés sur concours parmi les titulaires d'un CAP "Petite enfance" et non, comme certains le croient encore, y compris malheureusement certains (très rares) enseignants qui les voient comme des personnes dévolues à de simples tâches d'exécution à leur service. Il faut dire que la désignation courante "d'assistantes maternelles" peut encourager cette vision des choses.

Contrairement aux idées reçues, la Loi ne fixe pas leur nombre par classe ou par école. Et on pourait très bien imaginer qu'une seule ATSEM (j'écris "une" car c'est un métier essentiellement féminin) soit présente dans une école. Ce n'est pas notre parti pris. Chez nous, à La Seyne, l'objectif est de parvenir à ce que chaque classe de tout-petits et de petits (2 et 3 ans) dispose d'une ATSEM, et qu'on en compte en moyenne une pour deux classes de moyens et de grands (4 et 5 ans).


UN CORPS DE MÉTIER PUBLIC À CONFORTER ET MIEUX ASSOCIER

Ça nous a conduits, par délibération du conseil municipal à l'été 2011, à engager un plan de créations de postes nouveaux, d'autant plus indispensable que le métier est pénible et que, en particulier avec l'âge, les problèmes physiologiques et parfois psychologiques ne peuvent être niés, nécessitant plus d'arrêts de travail que dans d'autres corps de métiers, donc plus de personnels que de postes afin d'assurer des remplacements. Tout ça a un coût, bien sûr, mais je suis certain qu'il ne se trouverait que fort peu de nos concitoyens pour regretter la dépense, quoi qu'en disent ceux qui, ostensiblement, considèrent qu'il y a trop de service public...

Et j'ai une nouvelle fois été impressionné, ce mercredi, par le dynamisme et la volonté de ces agents qui se donnent sans compter au service des gamins. J'ai surtout retenu leur volonté très affirmée d'être clairement partie prenante active de l'élaboration du Projet éducatif de territoire (PEDT), ce nouveau dispositif imposé par la Loi de réforme de l'éducation dans son volet d'organisation des temps des enfants (et pas simplement de "réforme des rythmes scolaires") qui entrera en vigueur à la rentrée de septembre 2014.

D'autant plus indispensable que la même loi veut aussi favoriser la scolarisation précoce, facteur de plus d'égalité dans l'accès aux savoirs, savoir-faire et savoir-être. Chose normale pour l'École de la République.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Éducation - enfance - jeunesse