Le ministère du logement a tranché. Nous sommes un peu déçus. Notre dossier de demande d'aide à l'Etat, via l'Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat, pour la rénovation de notre centre ville historique, n'a pas été retenu comme nous l'espérions.
Sur 87 villes candidates, seules les 25 premières ont été choisies et La Seyne a été classée... 27ème.
On manque donc de justesse une manne financière qui aurait été très utile pour accélérer la réhabiliation des espaces publics, des commerces et de l'habitat très dégradé, voire insalubre, de notre vieille ville. Dommage, car notre coeur de ville est le lien historique entre les nouveaux quartiers qui émergent vers les Mouissèques, le long du site de nos anciens chantiers, sur lequel nous avons un grand projet de développement économique et culturel, et notre quartier populaire d'habitat social de Berthe, au Nord de la commune, où nous poursuivons un ambitieux programme de rénovation urbaine.
Et ça aurait encore accentué notre effort pour soutenir l'activité économique, dans le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics, en offrant de nouveaux chantiers à des entreprises, créatrices d'emplois, notamment pour les résidents du centre ancien eux-mêmes.
Une consolation tout de même : notre projet a été reconnu valable et nous bénéficierons d'une assistance à "l'ingénierie" avec les financements afférents. Et, si l'État confirme l'annonce qui avait été faite il y a quelques mois, le dispositif, appelé Programme National de Rénovation des Quartiers Anciens Dégradés (PNRQAD), devrait être reconduit l'an prochain. Bien évidemment, nous déposerons à nouveau un dossier.
(la carte postale est "empruntée" à l'excellent site de Jean-Claude Autran, fils de Marius, sur l'histoire de La Seyne... À VISITER ABSOLUMENT !!!)