C'était, dans le temps, une grande entreprise de chaudronnerie mécanique qui travaillait, entre autres, comme sous-traitante des chantiers navals. En trente années d'existence, jusqu'au milieu des années 80, beaucoup ont connu cette société qu'on appelait "La Provençale", sur la route de la gare, à Brégaillon. Ses immenses nefs ont ensuite abrité, des années durant, la fabrication, dans le cadre d'ateliers d'insertion, des chars du carnaval de La Seyne qu'organisait l'association Gaspar, elle aussi disparue il y a quelques années. Puis ce fut l'entreprise de collecte des ordures ménagères et de nettoyage de la ville qui s'y installa. Le renouvellement du marché, en 2012, stipulait que la commune ne mettrait plus cet espace à disposition de l'entreprise. Et une nouvelle vie s'ouvre à lui...
DES LOCAUX ADAPTÉS POUR D'IMPORTANTS SERVICES COMMUNAUX
Revenu dans le giron communal, cet ancien bâtiment industriel fait l'objet depuis quelques mois d'une réhabilitation dans le but d'y installer deux services municipaux d'importance : l'évènementiel et les espaces verts. Ces services, en plein développement avec la prise en charge en gestion publique de missions que nos prédécesseurs confiaient antérieurement à des entreprises privées, fonctionnaient dans des conditions devenues difficiles, voire inacceptables, dans divers locaux peu pratiques, éloignés les uns des autres.
Le service de l'évènementiel et des festivités a commencé à s'y installer, avec des bureaux et salles de réunions neufs, et de grands espaces sécurisés de stockage et d'entretien de leurs matériels et vehicules : podiums, sonorisations, mobiliers, etc. Le service des espaces verts, qui depuis deux ans a la charge de tout le territoire communal, tandis que, jadis, la moitié était gérée par le privé, va bientôt l'intégrer, de même, probablement, que le service chargé des illuminations urbaines, lui aussi désormais assuré par des personnels communaux.
MUNICIPALISER, MAIS PAS À N'IMPORTE QUELLE CONDITION
Remunicipaliser des services est un choix que notre équipe a fait, non par dogme doctrinaire, mais par souci de gestion. Dès lors que les personnels communaux disposent des compétences requises, que les budgets permettent les acquisitions des matériels nécessaires, et que, in fine, le service rendu est au moins aussi bon, sinon meilleur, pour un coût moindre pour la collectivité et les usagers, nous nous efforçons d'y procéder.
Ça suppose de créer les facteurs de la motivation des personnels qui s'y investissent. Leur installation dans des conditions de travail dignes fait partie de ces facteurs. Merci aux agents des services qui se prêtent au jeu, et à leurs collègues chargés des bâtiments communaux qui font tout - et fort bien, de ce que j'en ai vu ces jours derniers lors de ma visite de ce chantier - pour que les installations se fassent dans les meilleures conditions de fonctionnalité et de confort professionnel.