La deuxième phase de la "table ronde" que j'ai obtenue pour permettre aux élus locaux, au collectif varois de défense de l'accès aux soins, et à tous ceux, notamment professionnels, qui nous accompagnent pour sauver la maternité de l'Ouest Var, était initialement prévue le 16 novembre.
L'Agence Régionale de la Santé (ARS), sans explication, a décidé de l'annuler. Elle a ensuite demandé leurs disponibilités aux participants pour fixer un nouveau rendez-vous. J'ai moi-même communiqué une douzaine de dates possibles en décembre.
Et, figurez-vous, la date retenue a été un des rares jours - le 16 décembre - où trois des participants, et non des moindres du camp des opposants au transfert, le maire d'Ollioules, Robert Bénéventi, le représentant de la Région PACA, Robert Alfonsi, et moi-même, n'étions pas disponibles ! Parce que nous siégeons à l'Assemblée Plénière du Conseil Régional qui se tient à ce moment-là. Sûrement un pur hasard...
Sollicitée pour revoir sa décision, l'ARS a émis une fin de non-recevoir. Mon sang n'a fait qu'un tour ! Et ça a failli "clasher" !
Je me suis entretenu de la question avec Hubert Falco, à la fois président du Conseil de Surveillance de notre centre hospitalier, et président de la communauté d'agglomération TPM, fonction au titre de laquelle il aide notre démarche en reconnaissant que la question des transports pour traverser Toulon est loin d'être réglée, laissant entendre à demi-mot qu'un report de la fermeture serait bienvenu. Il m'a confirmé que les disponibilités des élus locaux étaient prioritaires sur toutes autres et a obtenu ce que, moi, je ne parvenais pas à obtenir, à savoir que la date soit revue. Je l'en remercie sincèrement. Ça aura donc lieu le 16 janvier.
Mais ça atteste tout de même que, pour l'ARS, la fable de La Fontaine qui dit que "selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir" est érigée en principe de gouvernance. Ce mépris assumé de l'ARS vis-à-vis des élus du peuple, donc des populations, n'est pas nouveau, mais, hélas, ça le confirme. Vivement que ça change !