18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 10:41

http://www.parti-socialiste.fr/static/styles/220px/public/8837/rentree-2013-tout-pour-lemploi-la-competitivite-et-des-actes-forts-pour-la-croissance_0.jpgCe samedi, les socialistes sont invités à promouvoir l'action du gouvernement pour l'emploi, la justice sociale et le pouvoir d'achat. Bien sûr que, dans l'adversité des temps où le pouvoir des financiers bride les velléités de ceux qui veulent faire avancer les choses, ce n'est pas facile d'apporter les réponses dont notre peuple a grandement besoin. Bien sûr que ce qui est fait est déjà ça de pris, et qu'il faut le faire savoir, et expliquer pourquoi le capitalisme financier complexifie la tâche du changement. Bien sûr qu'il faut accompagner et soutenir Hollande, le gouvernement d'Ayrault, et les majorités de l'Assemblée Nationale et du Sénat. Et ressasser que la droite et son extrême n'ont rien à proposer.

C'est ce que nous expliquerons à nos concitoyens dans CE DOCUMENT.

Mais il faut aussi que les socialistes encouragent nos gouvernants à tenir bon. Le Parti socialiste ne doit pas se satisfaire de petites avancées. Et encore moins de reculs. Pourquoi avoir écarté la piste de la nationalisation temporaire d'Arcelor-Mittal ? Pourquoi accepter un crédit d'impôts de 20 milliards aux entreprises sans aucune contrepartie, alors que les collectivités locales vont perdre 2,25 milliards de dotations de l'État en deux ans, tandis qu'elles soutiennent l'économie et l'emploi en assurant les trois quarts de l'investissement public du pays ? Pourquoi tergiverser sur le droit de vote des étrangers, le non cumul des mandats ou la procréation assistée, alors que ce sont des engagements de la campagne présidentielle ? Pourquoi ne pas légiférer sur les licenciements boursiers ? Pourquoi le projet de loi sur la réforme bancaire n'est-il pas plus radical ? Pourquoi atermoyer pour remettre en chantier un travail législatif sur la taxe à 75% pour les très hauts revenus recalée par le Conseil constitutionnel ? Pourquoi ne pas s'offusquer des accords sur l'emploi et le marché du travail, gravement déséquilibrés en faveur du patronat, qui sont intervenus entre celui-ci et des syndicats peu représentatifs, et ne pas exiger de la représentation parlementaire qu'elle s'empare du sujet pour rendre acceptable par la force de la Loi ce qui ne l'est nullement aujourd'hui ?

Notre peuple attend beaucoup de nous, socialistes. Soyons responsables. Mais ne soyons pas frileux.

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale