2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 05:39

http://a21.idata.over-blog.com/0/08/39/13/fuite-de-cerveau/la-veillee-des-abysses-de-james-thierree-referencement-google.jpgLa frénésie des campagnes (électorales) égare les esprits, même ceux des plus modérés.

Chacun sait que j'ai pour habitude, en démocrate sourcilleux et en républicain intransigeant, de laisser s'exprimer, voire même de susciter la contradiction.

Mais il y a argument et argument.

Qu'un homme politique aussi avisé que mon prédécesseur, après avoir conquis les sommets de la dette et sondé les abysses du déficit, après avoir à la fois embauché et sous-traité dans un même élan dépensier, après avoir tracé moult plans sur la comète, bien emballés en coûteux papier-cadeau d'agence de communication élyséenne, après avoir bâti bien des châteaux en Espagne effondrés avant d'avoir fondation, après avoir vendu les bijoux de famille des biens fonciers communaux pour largement bétonner, que ce gestionnaire-là m'accuse d'avoir abandonné des projets me laisse pantois !

Abandonné quoi ? Point n'est besoin d'être docteur en médecine pour savoir que notre commune ne se relève pas d'une gestion qui l'a plongée durablement dans la difficulté. Les magistrats de la Chambre Régionale des Comptes l'expliquent clairement dans leur rapport sur la période 2001-2008.

Quant à son "investissement", générateur du plus formidable endettement jamais connu à La Seyne, et ce qu'il aurait rapporté, voici ce qu'ils en disent : "Aujourd’hui cette dette est susceptible de compromettre durablement le retour à l’équilibre, alors même que les dépenses engagées ne se traduisent pas encore par les retombées directes ou indirectes dont la ville espérait bénéficier".

Espérait bénéficier... C'est de cela dont on a coupablement nourri, pendant les sept longues années du mandat précédent, une population à laquelle on aurait plutôt dû rigueur et vérité, pour aller de l'avant sur des bases sûres.

Moi, c'est ce à quoi je m'emploie, patiemment, besogneusement, même si je souffre de la rigueur des efforts imposés pour l'instant à mon peuple qui devra connaître demain des jours meilleurs.

 

Partager cet article

Repost0
Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale