Lorsque François Hollande, cet été, a annoncé sa volonté de doubler le nombre des « emplois francs », fixant à 5000 bénéficiaires le nouvel objectif 2013 de cette expérimentation, j’ai manifesté auprès du gouvernement ma volonté que le territoire seynois rejoigne les dix sites initialement retenus (Amiens, Clichy-sous-Bois, Fort-de-France, Grenoble, Lille-Roubaix, Marseille, Perpignan, Saint-Quentin, Sarcelles et Toulouse), tant la question du chômage des jeunes de nos quartiers populaires est un sujet de préoccupation. Et j’ai reçu il y a quelques heures un SMS de François Lamy, ministre délégué à la Ville : « On rajoute La Seyne sur les sites “emplois francs“ ». De quoi s’agit-il ?...
DES EMPLOIS AIDÉS POUR LES ENTREPRISES
Le gouvernement a décidé de lancer une expérimentation pour lutter contre le chômage des jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la ville et contre les discriminations qu’ils subissent lorsqu’ils recherchent un emploi : les « emplois francs ».
N’importe quel employeur du secteur marchand, sous certaines conditions, peut ainsi bénéficier d’une aide de l’État de 5000 euros s’il embauche en contrat à durée indéterminée un jeune adulte de moins de trente ans, résidant dans un quartier prioritaire, en recherche d’emploi au moins douze mois au cours des dix-huit derniers.
UNE BATTERIE D'OUTILS POUR QUE RECULE LE CHÔMAGE DES JEUNES SEYNOIS
Nul doute que le préfet du Var va promouvoir ces "emplois francs". Mais, d'ores et déjà, le sujet sera à l’ordre du jour du prochain petit déjeuner que j’organise tous les trimestres avec les chefs d’entreprises. Tous ensemble, services publics et associations, bénéficiant déjà des « emplois d’avenir », et acteurs économiques, avec ce nouvel outil d’insertion professionnelle, avec les clauses d’insertion que nous avons intégrées dans nos marchés publics, avec les contrats d’apprentissage que la mairie va renouveler, avec les « contrats civiques » que nous avons créés, avec les « chantiers d'insertion » de nos associations spécialisées, nous pouvons continuer notre mobilisation pour faire reculer le chômage de nos jeunes concitoyens.
À ces derniers aussi, accompagnés par nos structures d’insertion, de se montrer volontaires et de faire effort pour en tirer parti !