30 septembre 2022 5 30 /09 /septembre /2022 13:13

Il m'est rapporté que, une fois de plus, utilisant l'attaque mensongère comme moyen de défense, la majorité municipale de La Seyne a, au cours d'une réunion houleuse du conseil municipal, instillé l'idée selon laquelle les équipes que j'animais de 2008 à 2020 porteraient la responsabilité d'une urbanisation débridée que connaît la ville depuis plusieurs années, notamment sur le site de Bois Sacré.

 

C'est faux. Et deux plans comparatifs de l'est de la commune, sur les fonds de carte officiels du Plan local d'urbanisme, suffisent à le prouver.

 

On peut sûrement faire mieux, bien sûr. Que la majorité d'aujourd'hui s'y emploie au lieu de gesticuler, mentir, semer l'inquiétude sur la légalité de ses actes et leurs possibles conséquences financières, et qu'elle prenne, comme je l'ai fait à deux reprises en douze ans, des initiatives pour améliorer encore les règles et prescriptions d'urbanisme.

 

Mais que la maire et ses égoïstes colistiers n'oublient pas que plus de 3.000 familles seynoises sont en attente d'un logement social...

 

 

Quelques explications pour comparer les deux plans. Les périmètres entourés de rouge sont ceux ouverts à la constructibilité totale sur l'ensemble de chaque parcelle (UA) et pouvant l'être (2AU). Les sites aux dénominations de zonage repérés en rose sont ceux de moindres droits à construire (UBUCUF, etc). Les espaces entourés de vert sont non constructibles, qu'ils soient des sites naturels, agricoles, ou bénéficiant de dispositifs de protection patrimoniale (NNbio, Nd, etc).

 

Le premier plan ci-dessous est celui de la situation des droits à construire en 2008, au début de mon premier mandat. C'était le plan local d'urbanisme (PLU) de 2004 et 2007, élaboré par mon prédécesseur de droite, Arthur Paecht, et contre lequel les élus d'opposition de gauche d'alors ont voté.

 

Le second plan présente la situation que les deux équipes successives de gauche et de l'écologie ont laissée en 2020 après leurs mandats de 2008 et 2014. Les nouvelles restrictions à l'urbanisation résultent des révisions ou modifications apportées en 2010 (sans vote contre, même de l'opposition de droite...) et en 2019 (inexplicables votes contre de la minorité de droite de Madame Bicais et M. Colin...).

 

Les comparaisons des zonages entre le PLU laissé en 2008 par la droite et celui laissé en 2020 par la gauche se suffisent à elles-mêmes pour mesurer les écarts de superficies super-constructibles, de constructibilité raisonnée, et non constructibles entre le début et la fin de mes mandats.

 

Si Madame Bicais veut faire mieux, qu'elle mette en chantier une nouvelle révision du plan local d'urbanisme. En y associant la population et les acteurs économiques et sociaux, comme nous l'avions fait. Ils lui expliqueront sûrement sans exception que, hormis leur propre demeure bien sûr, chaque centiare du territoire communal doit devenir un douillet havre de verdure.

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Rénovation urbaine - aménagements et habitat