Bien au-delà des sensibilités des gauches et de l'écologie, beaucoup de Seynois ont salué avec satisfaction l'entente intervenue naturellement entre les équipes que Luc Patentreger d'une part (La Seyne verte et ouverte) et Cécile Jourda et moi-même d'autre part (La Seyne 2020, l'énergie positive) animions pour le premier tour des élections municipales.
Cet accord, formalisé par un « pacte », s'est conclu autour d'un projet commun, riche des perspectives réalistes et ambitieuses portées par les deux équipes. Et s'est concrétisé par la constitution d'une liste de candidats issus des deux groupes « concurrents » du premier tour...
Cette liste regroupe autant de candidats issus de chacune des deux équipes. Moins de la moitié appartiennent à l'une des huit formations politiques qui la soutiennent : 12 à l'un ou l'autre des partis de gauche, 9 à Europe Écologie Les Verts, 1 au Partit Occitan, régionaliste. Parmi les autres, on trouve des personnes de sensibilité centriste comme des citoyens ayant soutenu des projets très à gauche à l'occasion d'échéances passées. Tous sont des Seynois investis dans la vie sociale, économique, environnementale ou culturelle de la commune, résidant dans tous les quartiers de La Seyne. Cette équipe incarne le renouveau et l'expérience : sa moyenne d'âge est inférieure à 50 ans, la plus jeune a 24 ans et l'ainée est septuagénaire ; moins d'un tiers a déjà exercé des fonctions municipales. Aucun n'exerce un autre mandat, qu'il soit national, régional ou départemental : l'engagement de tous pour La Seyne et la Métropole est total.
D'UN CÔTÉ LES « COALISÉS CONTRE », DE L'AUTRE « L'UNITÉ CITOYENNE POUR »
Certains sont coalisés non pour offrir une alternative positive mais pour faire perdre un adversaire, ou unis par les circonstances, après d'être copieusement vilipendés pendant des années, peu regardants sur les « lignes brunes » que tout républicain, fût-il de droite, devrait s'imposer de ne pas franchir en intégrant des gens élus sous l'étiquette du Front national et des responsables locaux du parti Debout la France ayant soutenu Mme Le Pen à l'élection présidentielle.
À l'inverse, c'est sur le contenu de leurs projets respectifs que nos deux équipes se sont aisément retrouvées pour proposer aux Seynois de relever les défis qui attendent le territoire communal et métropolitain, révélés, plus que jamais depuis le covid-19, par la crise sanitaire, environnementale, économique et sociale.
Loin des catalogues de propositions vides de sens, souvent irréalistes, voire illégales, parfois déjà réalisées ou mises en œuvre depuis longtemps (nos adversaires, actuels élus minoritaires, étaient-ils, comme souvent, absents lorsque les choix ont été faits par le conseil municipal ?...), c'est autour des enjeux majeurs des transitions écologiques et socio-économiques solidaires que les 49 coéquipiers de ce qui est devenu la liste « La Seyne 2020, l'énergie positive d'une ville verte et ouverte » se sont rassemblés.
DE DEUX INITIATIVES VERS UN PROJET PARTAGÉ
J'invite les visiteurs de mon blog à juger plutôt par eux-mêmes de la démarche, au travers d'un des volets majeurs que constitue le « pacte pour la transition » et sa trentaine d'engagements que chacune des deux équipes avait déclinés. La résultante de l'unité est un ensemble d'orientations enrichies des idées et valeurs des uns et des autres. Cliquez ci-dessous pour accéder au « pacte » dans sa version antérieure de l'équipe « L'énergie positive » (1), aux apports de l'équipe « Europe Écologie Les Verts » (2), et au projet de synthèse final de l'équipe unie (3).