
Les visiteurs de mon blog l'auront compris en lisant un article que j'y ai posté hier, je suis un brin furieux d'avoir découvert dans le magazine Capital des informations totalement inexactes sur la gestion budgétaire et financière de notre ville.
Nous aurions, selon les auteurs de l'article, accru nos coûts de personnel de 24 % en cinq ans, ce qui est évidemment faux, ainsi que je l'ai exposé dans l'article de ce blog auquel je fais référence ci-dessus. Mais, si on veut aller au bout de l'analyse, la vraie augmentation, limitée à 3,72 %, est due, pour sa majeure partie, à des obligations imposées... par l'État ! Et non à des décisions communales !
Eh oui, c'est bien l'État qui, par deux fois, nous a conduits à accroître la masse salariale entre 2014 et 2018.
En 2016, c'est bien le gouvernement d'alors – et il a bien fait pour nos salariés – qui a décidé d'augmenter de 1,2 % la valeur du point d'indice des fonctionnaires communaux, en deux temps (+ 0,6 % en 2016 et + 0,6 % en 2017).
Et c'est bien le gouvernement qui a imposé en 2017 – là encore, à bon escient pour nos personnels – de remplacer les primes des employés communaux par des points d'indice, avec le dispositif justifié des « parcours professionnels, carrière et rémunérations » (PPCR).
Résultat, entre les deux mesures – je le répète, bénéfiques à nos fonctionnaires qui en avaient bien besoin – ça aura représenté en 2016 un surcoût de 149.341 euros, et, à partir de 2017, un surcoût annuel de 659.652 euros, donc un total de dépenses supplémentaires de 808.994 euros par an.
Sur les trois années concernées, ça représente un cumul de 1.767.330 euros de dépenses supplémentaires imposées, soit 2,99 % de plus pour notre masse salariale.
À l'arrivée, si je n'ai pas tout oublié des mathématiques, ce n'est donc que de 3,72 % – 2,99 % = 0,73 % que les charges des personnels communaux de La Seyne se sont accrues en cinq ans du fait de choix de la municipalité qui, elle l'assume, applique les augmentations de salaires découlant de l'ancienneté dans la carrière et de la montée en grade de ses agents par les formations et les réussites aux concours et examens dont ils bénéficient. On est bien loin des 24 % annoncés par le magazine qui nous fustige !!!
Je n'ai, à ce jour, toujours pas de retour à ma demande de droit de réponse formulée auprès de Capital...