UNE REDYNAMISATION AVÉRÉE DE L'ÉCONOMIE TOURISTIQUE
Tous les efforts publics pour préserver et valoriser le potentiel touristique et de loisirs portent leurs fruits. Malgré la crise économique, on relève depuis quatre à cinq ans dans nos quartiers littoraux un moindre turn-over des gérants de commerces. Et on note en particulier une redynamisation totalement inédite de l'accueil hôtelier de tous standings. Le Rives d'or des Sablettes, naguère en déshérence et délibérément omis de la promotion par notre office intercommunal de tourisme du fait de sa vétusté, a rouvert, flambant neuf, en 2015. Le Novotel de La Capelanne, totalement repensé, devenu Ibis, est monté en gamme en 2017. L'année suivante, c'est la renaissance du prestigieux Grand Hôtel des Sablettes-Plage, fermé depuis 50 ans, sous le label Curio Collection by Hilton, avec ses trois restaurants. C'est également, en 2018, la réouverture de l'ancien Hôtel Lamy, sur la plage, devenu le George Sand entièrement rénové. Depuis quelques temps, c'est la deuxième naissance, sur le Parc de la Navale, désormais plus étoilée, de celui que nous avions familièrement baptisé « La Cagette », changeant au passage d'enseigne, devenant un hôtel de la marque « Mercure ». Et bien sûr, d'ici environ deux ans, la création de deux nouveaux établissements hôteliers (deux et quatre étoiles) au sein de l'Atelier mécanique. Chacun de ces investissements privés aura bénéficié de l'accompagnement technique des services communaux.
De leur côté, les gestionnaires de modes populaires de tourisme redoublent d'imagination. Les campings privés investissent pour leur modernisation. Notre équipe municipale elle-même, après avoir créé en 2011 une « mini auberge de jeunesse » de 20 lits au sein de l'Espace Accueil Jeunes (EAJ) des Sablettes, destinée à l'accueil de groupes, a confié début 2019 la gestion du camping municipal de Janas à Huttopia qui développe un concept d'hôtellerie de plein air éco-touristique, réinstallant, outre des chalets naturels rompant avec le style uniforme des mobil-homes, des espaces dédiés aux « vrais campeurs », en camping-cars, caravanes et tentes, ainsi qu'un espace dédié à l'accueil des groupes de mineurs vacanciers. Et l'aire municipale de camping-cars que nous avons créée depuis quelques temps à l'Évescat va sous peu être dotée des aménagements nécessaires.
Nous nous attachons ainsi à apporter une contribution publique territoriale attendue par le secteur concurrentiel du tourisme et des loisirs, depuis la gestion de nos parcs littoraux et des espaces de stationnement proches des plages – qui demeurent en été les seuls gratuits de notre aire urbaine – dont un nouveau parking relais à Tamaris destiné à inciter à l'usage des bateaux-bus, jusqu'à la relance en cours de notre parc d'accrobrancheet d'activités de pleine nature, en passant par les aménagements d'accès à deux de nos plages pour les personnes à mobilité réduite, la bibliothèque de plage Effet Mer, le chalet des sports, ou les activités de l'EAJ des Sablettes et de la Base Nautique de Saint-Elme ouvertes aux vacanciers, les festivités publiques avec nos feux d'artifice devenus de magnifiques spectacles pyrotechniques agrémentés de son et lumière, et le soutien aux animations des associations de commerçants.
Avec sa présidence assurée par un maire-adjoint et conseiller communautaire seynois, le pôle Ouest de l'Office intercommunal du tourisme de notre Métropole (Ollioules, Saint-Mandrier, Six-Fours, La Seyne) a renforcé, par la mutualisation de 2017 ses fonctions d’accueil, d’information, de promotion, de communication, d’animation des professionnels et de commercialisation. Notre territoire a d'ailleurs vu ses efforts valorisés : il est classé par la chaîne de télévision américaine CNBC « 2ème meilleure station balnéaire au monde » en 2018, parmi les six « grands sites balnéaires d’Europe à visiter » par le quotidien britannique « The Guardian » en 2019, aux côtés de Cádiz (Espagne), Cagliari (Italie), Ostende (Belgique), Rovinj (Croatie) et Βόλος [Vólos] (Grèce), et par le quotidien britannique « The Times », parmi « les meilleures grandes villes de la Côte d’Azur où passer un week-end en 2019 ».
Tout ce survol montre qu'il serait injuste de considérer que l'économie locale n'est pas dynamique. En attestent les rencontres trimestrielles de dialogue avec les acteurs économiques (commerce, services, artisanat, industrie) que nous organisons – et La Seyne est la seule commune de notre aire urbaine à le faire – depuis 2010 pour recenser les besoins des entreprises auxquels les collectivités doivent répondre (logements, mobilités, services...), au cours desquelles les entrepreneurs de tous les champs d'activités reconnaissent, et même vantent, les efforts de soutien engagés par la commune et de la Métropole. C'est également le cas au cours des échanges et tables rondes diverses organisés par l'Association pour le développement des entreprises de Toulon-Ouest (ADETO) auxquels nous sommes conviés et où notre présence aura été constante.
Le littoral seynois, base techno-scientifique et industrielle maritime du Pôle Mer autant qu'espace à vocation touristique, est depuis dix ans le créateur d'emplois le plus performant de la Région Provence Alpes Côte d'Azur. Des centaines d'emplois ont ainsi été créés à La Seyne, depuis ceux des ouvriers et des dockers jusqu'à ceux des techniciens, ingénieurs et chercheurs, en passant par ceux de l'économie du tourisme, de l'hôtellerie et des loisirs, sans compter l'appui que tous les chantiers de création et de rénovation des espaces à vocation économique et des quartiers populaires fragiles auront apporté au secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP).
Les derniers chiffres de l'emploi sur notre commune attestent de cette dynamique. Entre mars 2018 et mars 2019, ce sont 1,7 % de demandeurs d'emploi, toutes catégories confondues, en moins (contre + 0,3 % pour l'ensemble du Var). Hormis chez les plus de 50 ans dont le nombre de demandeurs d'emploi enregistre une hausse de 3,2 % (Var : + 2,3 %), chez les moins de 25 ans, c'est une baisse de 4 % (Var : + 0,3 %) et chez les 25-49 ans une baisse de 3,2 % (Var : – 0,6 %).
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