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NE PAS REMPLACER L'HUMAIN ET FORMER AU NUMÉRIQUE

 

Ce nouveau service de "portail numérique" n'a pas été créé pour contribuer à la réduction des dépenses communales, notamment de personnel, imposée depuis plusieurs années par l'État.

 

Les hommes et les femmes de la fonction publique territorialesont bien toujours là pour faire le travail, gérer les suites à donner aux requêtes formulées par le portail Internet, aider, en étant confortés dans leurs missions par des jeunes adultes expérimentés que nous accueillons à cet effet sous la forme d'un engagement en « service civique », ceux qui seraient hésitants ou peu rodés à l'usage d'un ordinateur, et naturellement continuer à assurer la relation aux publics suivant les bonnes vieilles méthodes du courrier écrit, des courriels et de l'accueil physique en direct.

 

Mais, constatant que d'autres services publics que ceux de la commune suppriment peu à peu les formes traditionnelles de relations avec leurs usagers pour leur imposer l'usage d'échanges froids et anonymes au travers d'un écran informatique, et afin d'accompagner les plus éloignés du numérique à s'emparer des outils d'aujourd'hui et de demain, nous avons développé des permanences de formateurs compétents, en particulier à la mairie et dans les quatre « relais citoyens », et des mini-stages, comme à la Médiathèque du Clos Saint-Louis, où un tel dispositif formatif, mis en place avec l'aide du club d'entreprises FACE-Var, a rencontré un vif succès, notamment de la part de personnes plutôt parmi les plus âgées, peu entraînées à la maîtrise des nouveaux medias, afin qu'aux fractures culturelles, sociales et urbaines, ne vienne pas s'ajouter une fracture numérique.

 

 

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Publié par Marc Vuillemot