Il y a le maire de La Seyne qui, avec un questionnaire adressé aux candidats (*) à l'élection législative sur certains sujets d'intérêt national qui sont d'importance pour sa commune, dont il rendra publiques les réponses apportées par chacun, s'efforce de contribuer à la vie démocratique du territoire.

Et il y a l'homme engagé pour des idées et une vision pour la France et le Monde. Celui-là a des adversaires, mais pas d'ennemi, dans le camp républicain, et il a des partenaires à gauche qui sont parfois hélas concurrents, comme c'est le cas à l'occasion de l'élection de ce mois de juin.

Comme maire, animateur de la démocratie locale, je reviendrai ces prochains jours sur les réponses qui m'auront été apportées par les (des ?) candidats aux questions qui me semblent appeler des prises de position claires de chacun de ceux qui aspirent à être les législateurs dans moins de trois semaines.

UN MESSAGE À PASSER : L'INVITATION À DEUX RENDEZ-VOUS, LES 2 ET 8 JUIN

Mais, pour l'heure, c'est le citoyen socialiste (qui n'a jamais craint de l'afficher, lui...) qui a un message à faire passer pour "sa sensibilité politique", fût-il souvent insatisfait de son propre parti et de certains de ses élus — dont parfois lui-même — lorsqu'ils choisissent — ou soient contraints, à l'épreuve de la gestion — de déroger à leurs idéaux fondamentaux qui sont ceux d'une république sociale.

Ce vendredi soir, 2 juin, à la Bourse du Travail, avenue Gambetta, à 18 heures, le quotidien local "Var-matin" organise un débat entre des candidats à l'élection législative. Puissent les "supporters" des candidats de gauche être nombreux à les soutenir par leur présence.

Et, notamment, bien sûr, ceux que j'accompagne, comme toujours respectueux (moi...) des règles de désignation de mon parti et ses partenaires : Denise Reverdito, candidate écologiste, maire-adjointe de notre équipe municipale, avec son suppléant Jimmy Coste, courageux jeune socialiste seynois, engagé, clairement ancré à gauche. Ceux qui, malgré les difficultés, sont parvenus à incarner une unité de la gauche républicaine, écologiste et vraiment sociale.

Et, la semaine prochaine, le jeudi 8 juin, à la même heure, au même lieu, ces deux-là, Denise et Jimmy, nous convieront à une réunion publique. Répondons nombreux à leur invitation. Ça les encouragera pour les derniers temps de leur campagne, une campagne rendue difficile avec l'émiettement de la gauche et avec les pertes de repères générées par une étrange recomposition politique dont les nouveaux acteurs, à mon sens, feront tôt ou tard tomber leurs masques de "communicants modernistes", et dont les faits et les actes révèleront le "vrai camp" au service duquel ils s'emploieront à légiférer s'ils parviennent à disposer d'une majorité. Et je ne crois pas me tromper en pensant que ce ne sera pas celui de la bienveillance envers les plus modestes, ni avec les classes moyennes. Pas celui des chômeurs, employés, commerçants, artisans, entrepreneurs de PME et ETI, du travail producteur de richesses et de bien-vivre, mais plutôt celui de l'argent produit par... l'argent.

Mais je suis sûrement un vieux... ringard.

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( * ) : du moins à ceux dont je suis parvenu, non sans mal pour certains, à trouver les coordonnées postales ou courriel, ce qui n'est pas le cas des 18 "binômes" de candidats