10 septembre 2015 4 10 /09 /septembre /2015 13:45

On se souvient sûrement que La Seyne et d'autres communes s'estiment victimes d'une inégalité de traitement quant à leurs participations financières annuelles au fonctionnement du Service départemental d'incendie et de secours du Var (SDIS). La presse s'était, il y a presque un an, fait l'écho de mes réclamations d'une plus grande égalité, exposées par ailleurs dans un article de ce blog, et m'ayant conduit à saisir le Tribunal administratif qui étudie les requêtes de quelques communes varoises.

Françoise Dumont, vice-présidente du Conseil départemental et présidente du SDIS, a fait un pas ce jeudi, en proposant au Conseil d'administration de constituer un groupe de travail devant formuler d'ici quelques semaines des propositions pour que les répartitions des contributions communales gagnent en équité. Cette idée a recueilli un vote favorable unanime des maires et élus départementaux. C'est bien, et je l'ai dit.

 

UN PAS EST FAIT, MAIS IL FAUT QU'IL MÈNE AU BUT

Mais toutes mes inquiétudes ne sont pas levées pour autant. J'ai ainsi formulé deux propositions d'orientations pour ce "groupe de travail" qui me semblent incontournables.

J'ai demandé que le futur dispositif de répartition permette une réelle avancée. Ainsi, si je ne réclame évidemment pas une contribution unique, identique pour tous les habitants du Var, quel que soit le lieu où ils habitent, il serait inconcevable que des villes similaires d'un même territoire ne versent pas une contribution identique par habitant. Il n'y a par exemple aucune raison pour que les résidents de Hyères, Toulon, Six-Fours, La Seyne ou Saint-Mandrier, et les autres communes littorales urbaines de Saint-Cyr à La Londe, voire au Lavandou, ne paient pas la même chose. De même pour ceux des petits villages du moyen et du haut Var. Ou pour ceux de Fréjus, Roquebrune et Saint-Raphaël.

J'ai aussi réclamé que, s'il y a lissage dans le temps, cela se fasse sur une durée brève, que j'estime raisonnable à deux ou trois ans maximum. Si je peux entendre que les communes qui verront leurs contributions augmenter auront besoin d'intégrer cette situation nouvelle dans leurs prévisions, je dois aussi rappeler que celles qui sont victimes du système inéquitable actuel le sont depuis presque quinze ans.

 

CE N'EST PAS UNE QUESTION DE CLOCHERS, MAIS DE RÉPUBLIQUE

Ce qui m'inquiète tout de même, c'est que mes vœux, après que j'ai demandé aux élus présents ce qu'ils en pensaient, n'aient trouvé presqu'aucun autre écho qu'une réflexion étrange d'un d'entre eux, indiquant en substance que nous n'étions pas là pour penser aux communes, mais à tout le département... À quoi j'ai répondu que, moi, je ne pense ni aux communes, ni au département, mais à la République, en ce qu'elle est supposée porter d'Égalité à tous ses citoyens et tous ses territoires.

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité