/image%2F1454492%2F20150323%2Fob_5def94_1311761-sculpture-representant-le-bus.jpg)
Les Seynois, comme la plupart des Varois, ont réitéré avec le vote départemental, en l'amplifiant, le message qu'ils ont lancé aux élections européennes.
Cependant, lorsque ses candidats ne vivent pas de la politique mais sont des citoyens engagés dans la vie locale, sociale et économique, et lorsqu'elle réalise son unité pour amortir dans les territoires les effets néfastes des politiques nationales et européennes, la gauche recueille une bonne part de la confiance des électeurs.
Solidaire au nord, avec un score avoisinant celui des dernières élections, la gauche porte seule les espoirs républicains au deuxième tour.
Au sud, avec près de 18% des voix, les jeunes du PS obtiennent le meilleur résultat jamais atteint en 25 ans par des candidats portés par ce parti. Les trois candidatures de la gauche et l'écologie totalisent 30% des voix et, rassemblées, elles auraient fait jeu égal avec la droite.
Dans les deux cantons seynois, le FN risque de porter au département les visions simplistes qu'il teste dans les mairies qu'il dirige, à l'opposé des valeurs républicaines, ne respectant ni l'égalité de tous face aux services publics, ni les libertés et les diversités culturelles et de pensée, ni les principes de bonne gestion des deniers publics. La Seyne aurait tout à y perdre.
Notre ville sera regardée. On ne dicte pas leurs choix aux Seynois, mais je livre ma propre vision pour le deuxième tour. Électeur au Nord, j'apporte un soutien indéfectible à mes adjoints Marie Bouchez et Anthony Civettini. Cette équipe est la seule qui ose la République solidaire et sociale, égale et fraternelle.
Et, lorsque l'on est républicain, on ne doute pas, on n'hésite pas face à un parti national-populiste. Si donc je résidais au sud, je voterais pour les candidats qui se sont qualifiés face à l'extrême droite, Nathalie Bicais et Joseph Mulé.