En rédigeant, tôt ce lundi, le communiqué que j'ai remis à la presse et dont j'ai fait un article que j'ai mis en ligne, je n'avais pas prêté attention à la prise de position des candidats de droite malheureux du canton de La Seyne 1 parue dans la presse locale.
J'ai découvert avec stupéfaction que le candidat UMP et sa collègue UDI se sont refusé à lancer un appel à battre l'extrême droite, indiquant : "nous laissons [aux électeurs] la responsabilité de leur choix pour le second tour".
DROITE ET CENTRE VAROIS APPELLENT À BATTRE LE FN
J'en suis d'autant plus étonné que le président UMP de l'agglomération a toujours été clair en la matière, même après la désolante annonce de Nicolas Sarkozy prônant le fameux "ni FN - ni PS" ; pour Hubert Falco, la question ne se pose pas, on doit voter pour battre le FN.
Elle ne se pose pas plus à Josy Chambon, responsable départementale de l'UDI, qui a communiqué que le bureau varois de son parti "appelle unanimement à voter pour les candidats opposés au Front national" et cite nommément ceux-ci, en l'occurrence Marie Bouchez et Anthony Civettini pour le canton de La Seyne 1.
Quant aux centristes du MoDem, par un message de leur président varois Pierre-Jacques Depallens relayé par le responsable seynois Jean-Pierre Mathieu, ils indiquent que "le Mouvement Démocrate appelle dans tous les cantons à la mobilisation des abstentionnistes du premier tour et à reporter son vote clairement pour le dernier candidat présent face au Front National. Pas une voix républicaine et démocrate ne doit manquer le soir du deuxième tour".
Et le président sortant UMP du Conseil général, Horace Lanfranchi, est également explicite et appelle "à faire barrage au Front national car les thèses haineuses qu'il défend ne peuvent que conduire notre pays au désastre".
Je veux croire que la position des candidats Corinne Chenet (UDI) et Gilles Vincent (UMP) a été prise sous l'emprise de la déception et qu'ils sauront se grandir en la rectifiant.