17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 20:15
De Tours à Poitiers, finalement, il y a peu...

Au premier abord, je l'ai trouvé gonflé, Manuel Valls, d'utiliser le 49-3 constitutionnel pour faire passer la loi néo-libérale du ministre Macron à l'Assemblée nationale. Quoi, nous, les socialistes, nous coucherions à ce point devant les lobbies du MEDEF ?

En deuxième lecture, comme disent les parlementaires, j'y ai décelé une lueur d'espoir. Oui, si le Premier ministre opte pour passer en force, c'est qu'il a bien mesuré que ceux qu'on appelle "les frondeurs" sont suffisamment déterminés et nombreux. À ne pas être prêts à mettre le doigt sur la couture sur injonction.

Et ça, c'est plutôt bon signe. Ça pourrait ouvrir des horizons intéressants. À commencer à l'occasion du Congrès de Poitiers du Parti socialiste, en juin, où, contrairement à ce qu'on voudrait nous faire gober, rien n'est finalement joué d'avance. Surtout si la gamelle annoncée aux élections départementales se concrétise (mais pas à La Seyne !).

Oh, je me doute bien qu'on ne reviendra pas à avant le Congrès de Tours de 1920. Mais peut-être que des choses pourraient se passer. De Poitiers à Tours, il n'y a qu'une centaine de kilomètres...

En tous cas, le peuple ne serait peut-être pas fâché de nous les faire parcourir, ces kilomètres, à coups de pied où je pense...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale