4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 09:47

http://2-ufer.com/files/democratie-locale.jpgNous avons inauguré, vendredi dernier, le "comptoir citoyen", à l'angle de la rue Léon Blum et de la rue Taylor, en centre-ville.

 Michel Reynier, notre adjoint à la démocratie locale, a eu bien eu raison de rappeler que "l’exercice de la démocratie a une réalité dans notre commune". D’abord parce qu’il y avait une attente forte de dialogue et d’écoute.

 C’est le travail patient et quotidien, "sous sa coupe", de nos quatre adjoints de quartier, Christian Bianchi (Nord), Martial Leroy (Centre et Est), Alain Lopez (Sud) et Bernard Trouchet (Ouest).

J'ai eu l'occasion, dans mon propos inaugural, de situer ce nouvel outil dédié au dialogue entre la population seynoise et les agents et élus de la ville, que nous faisons un pas supplémentaire - et complémentaire - dans notre travail de service public et de proximité. Car c’est bien de cela qu’il s’agit...

"Le fondement même de la démocratie, c’est de faire fonctionner avec les citoyens une ville partagée entre tous, c’est d’améliorer au quotidien la qualité de ville, c’est de prendre ensemble et côte à côte les meilleures décisions pour que la ville avance. Ce n’est pas facile, mais la concertation prévaut et la volonté de bien faire ne doit pas s’user au fil des discussions, même contradictoires, mais s’enrichir de l’expertise de chacun.

"Face à un gouvernement qui poursuit sa politique de désengagement, y assortit un avenir fait de rigueur, l’impact est direct sur les communes ; et le maire et ses élus sont en première ligne d’un mécontentement à plus grande échelle, même s’ils sont, comme dans notre cas, loin de porter et de soutenir la ligne politique de l’actuel gouvernement. « Les temps sont durs » n’est plus une simple impression, ce n’est pas non plus une excuse facile, mais de nombreux faits marquant ne laissent pas de nous rappeler sans cesse cette réalité.

"Les associations, par exemple, sont un peu le rosier qu’on plante en tête d’une rangée de vignes pour se prémunir du mildiou, une maladie fatale pour la plante… elles sont un peu ce rosier planté dans la société, elles agissent sur la santé du tissu social et du lien entre les habitants. Lorsque les roses flétrissent et que l’association se meurt, c’est qu’il y a un souci dans notre société, c’est que les politiques publiques ne suivent plus, que l’argent manque. Et cela s’accompagne paradoxalement d’une responsabilisation accrue du citoyen à qui, en même temps, on ne donne pas les moyens d’agir ni, en fin de compte, les moyens de bien vivre… Alors se lèvent, devant le mécontentement, les économies consenties sur l’éducation et la prévention, sous les traits d’une répression, seule réponse politique audible.

"J’ai voulu, quant à moi, que, pendant notre mandat, on s’écoute, avec attention, qu’on se dise les choses et qu’à tout problème on envisage et trouve des solutions, ensemble. Je ne suis pas le maire que de quelques-uns.

"Aussi ce lieu ouvert, ce comptoir, convivial, accueillant, est le local d’une démocratie que je veux vivante et réelle, en prise directe avec les gens. Vous savez sans doute que je ne rechigne jamais à aller à la rencontre de mes concitoyens, lors de manifestations, de réunions de travail, quand je fais mes courses, ou tout bonnement quand j’apprécie, lorsque la chaleur n’est pas trop écrasante et que je ne cours pas après le temps, de me balader dans les rues de notre ville.

"L’idée même de "comptoir" est celle de l’échange et de la réciprocité, derrière cette vitrine, dans ce comptoir citoyen où les gens peuvent également se réunir, où le service public s’exerce dans la transparence, agit, enregistre les demandes, les traite et y répond.

"Je souhaite que cette initiative prenne de réelles racines dans les vie des Seynois, et soit, pour le plus grand nombre, un véritable outil pour faire avancer la ville, ensemble, l’outil d’une vraie intelligence collective et réfléchie."

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 06:34

vigJournaux.jpgQuand mes concitoyens parlent de lui, ils disent "le journal". C'est dire sa notoriété dans notre département. Comme s'il était le seul et que l'autre quotidien local, "Le Varois - La Marseillaise" semblait ne pas exister (pourtant, il existe bel et bien et c'est une bonne chose que les gens d'ici puissent, pour accéder à l'information régionale et se forger des opinions, disposer de deux journaux aux orientations rédactionnelles, disons... complémentaires). Vous l'aurez compris, je veux parler de Var-matin. 

C'est pour cela que je suis préoccupé par le sort que le groupe Hersant Media semble vouloir réserver à Var-matin et très attentif à la lutte que mènent ses salariés contre la vente du siège régional de Nice-Matin / Var-Matin.

Et que j'ai adressé un courrier à son PDG Philippe Hersant...

"Je suis très attaché à la liberté d’expression et à l’expression de la pluralité des opinions qui, dans notre pays, permet le débat démocratique et l’avancée des idées humanistes. Je suis très attaché à ce travail d’information de proximité auquel contribue votre quotidien départemental.

"Les mouvements sociaux qui ont, ces jours derniers, paralysé la parution de Var Matin pour défendre le patrimoine du journal est bien compréhensible. Je joins mon inquiétude à celle des salariés de Nice Matin. Ce n’est jamais un bon signe que d’hypothéquer ou de céder une partie du socle financier et physique d’une branche de l’entreprise.

"Var Matin est l’un des quotidiens départementaux - il n’en existe pas légion - qui permet encore aux citoyens d’avoir une information de qualité et de proximité traitée de manière professionnelle par des journalistes et correspondants faisant un travail impérieux et nécessaire.

"Aussi permettez-moi, en mon nom et celui de la majorité du conseil municipal de La Seyne, au nom de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, de m’associer à l’inquiétude des salariés craignant que cette vente du siège ne soit que le signe avant-coureur d’une disparition.

"N’oublions jamais qu’il n’est pas simplement et uniquement question d’argent, mais d’Histoire, de valeurs républicaines et de démocratie possible au service des citoyens. C’est du moins le sens de mon engagement et du labeur quotidien que je dois à mes concitoyens.

"Restant très attentif aux évolutions de cette actualité, je vous prie, Monsieur le Président Directeur Général, d’agréer l’expression des mes salutations distinguées et républicaines."

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 06:03
http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/wp-content/uploads/2008/10/vote.jpgDans quelques jours, les dimanches 14 et 21 mars, auront lieu les élections régionales.

Vous le savez peut-être, c'est aux citoyens eux-mêmes qu'il revient de par la Loi de faire fonctionner la machine démocratique lors des élections. Ainsi, si le Maire désigne prioritairement les présidents des bureaux de vote parmi les membres du Conseil Municipal, il peut, si besoin, désigner un électeur de la commune pour assurer cette fonction.

Un bureau de vote est composé, outre de son président, d'au moins trois autres personnes : un secrétaire et au minimum deux assesseurs, chargés de faire fonctionner les opérations de vote et de dépouillement.

Les candidats peuvent désigner eux-mêmes des assesseurs, mais, notamment si ce n'est pas le cas, il peut être fait appel à n'importe quel citoyen. D'ailleurs, on l'ignore souvent, au cas où le bureau de vote n'aurait pas pu être constitué à l'heure de l'ouverture du scrutin, le président est en droit de "réquisitionner" l'électeur le plus âgé et l'électeur le plus jeune présents dans le bureau à ce moment-là !

Entre La Seyne et Saint-Mandrier, il y a plus d'une cinquantaine de bureaux de vote. Il faut que la liste de Michel Vauzelle soit représentée dans l'ensemble de ces bureaux, au moins par un assesseur titulaire et, si possible, par un assesseur suppléant, qui peuvent se remplacer en cours de journée (l'assesseur titulaire a cependant obligation d'être présent un quart d'heure avant l'ouverture du bureau, à la clôture du scrutin et jusqu'à la fin du dépouillement).

C'est un acte citoyen important. Nos anciens se sont battus pour que notre peuple accède au droit de vote et nous devons préserver cet acquis démocratique en prenant chacun notre part de l'organisation d'une élection.

Pour être assesseur, il faut être inscrit sur la liste électorale d'une commune du département (pas besoin donc d'être forcément Seynois pour exercer cette mission à La Seyne) et savoir lire et écrire. C'est donc à la portée de quasiment n'importe qui. Normal, c'est ça, la démocratie républicaine.

Je lance un appel à toutes celles et tous ceux qui, conscients de l'importance du bon déroulement du scrutin, accepteraient, ne serait-ce que pour un des deux tours de scrutin, de consacrer bénévolement du temps à... faire vivre la démocratie, en étant assesseur.

Il n'y a pas besoin de formation préalable, mais le délégué de la liste Vauzelle pour nos communes de La Seyne et St-Mandrier organisera quelques jours avant le premier tour un petit temps convivial pour apporter toutes les informations utiles.

Je sais que c'est une contrainte dans une période où chacun a besoin de profiter de son temps libre après une semaine de travail. Mais j'en appelle au sens du devoir et à la générosité de ceux qui souhaitent prendre leur part du succès de la gauche à la Région Provence Alpes Côte d'Azur.

Merci de vous porter volontaire en renseignant le formulaire préparé par le délégué de la liste Vauzelle qui vous contactera et répondra à toutes vos questions. CLIQUEZ ICI !  
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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 09:18
Fin de matinée ce samedi, à l'école primaire Jacques Derrida. Avec plusieurs élus de la majorité et de la minorité municipales (*), nous avons reçu plus d'une centaine de nouveaux résidants de La Seyne. L'occasion pour moi de raconter, en un bref survol, l'histoire de notre terroir et ses réalités d'aujourd'hui.

Ça peut sembler être du rabâchage, mais je ne peux m'empêcher de revenir sans cesse sur l'atout patrimonial qui est le nôtre aujourd'hui, comme il l'a toujours été.

Celui d'un littoral de 25 km, tant avec ses sites exceptionnels de petits ports, de plages, de criques, de forêts plongeant vers le mer, dont Michel Pacha avait bien perçu l'intérêt en créant à Tamaris, à la fin du XIXe siècle, la toute première station balnéaire de la côte provençale, et que nous nous efforçons de protéger, mettre en valeur et promouvoir aujourd'hui pour un tourisme raisonné, qu'avec ses sites aménagés pour l'activité portuaire, technologique et économique qui ont constitué, notamment pendant les 150 années de la construction navale, le poumon de notre ville et sur lesquels nous voulons à présent construire notre avenir, avec le technopôle de la mer autour des entreprises et établissements de très haute qualité qui y sont déjà implantées (**), notre futur port de plaisance et ses alentours dédiés aux chantiers navals, au commerce, à la mémoire de "La Navale", et aux loisirs culturels, nos quais voués à l'accueil des grands yachts, notre parc urbain littoral et notre Esplanade Marine voués aux manifestations culturelles, à la détente, aux foires et salons.

Je n'ai pas non plus caché les problèmes de notre ville si riche de ses diversités, avec la lente reconquête de "sens" suite au drame de la fermeture des chantiers, le difficile renouveau en cours de ses quartiers populaires, l'absence de "mixité sociale" dans la plupart des quartiers, et l'effort des services communaux pour "faire le moins mal possible" dans un contexte difficile.

Avant de consacrer près de deux heures, autour d'un pot, à des échanges informels, par petits groupes, avec nos nouveaux concitoyens, j'ai conclu mon propos en leur redisant... "Bienvenue chez chez nous... qui est maintenant chez vous !"


* (par ordre alphabétique) Christian Bianchi, adjoint des quartiers Nord, Toussaint Codaccioni, adjoint au sport, Arthur Paecht, ancien maire, conseiller municipal, Françoise Pouchko-Louat, conseillère municipale, Isabelle Renier, adjointe à l'enfance et au handicap, Michel Reynier, adjoint à la démocratie locale, Bernard Trouchet, adjoint des quartiers Ouest

** CNIM, Ifremer, SNEF-CIEL, France Telecom Marine, Antarès, Océanide, etc
(j'invite au passage les visiteurs de ce blog à découvrir leur savoir-faire trop méconnu en cliquant sur les liens...)
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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication

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Marc VUILLEMOT

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