25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 20:11

130124 lettres jpcDepuis quelques jours, on reçoit à la mairie des courriers adressés par des communes provençales à Jean-Pierre Colin... maire de La Seyne !

Sauf erreur de ma part, Jean-Pierre a encore juste deux toutes petites formalités à accomplir pour pouvoir se prévaloir du titre...

... être candidat, et, si possible, car ça aide bien, en ayant obtenu une investiture d'un mouvement politique ayant un tantinet pignon sur rue,

... et, plus aléatoire, avoir recueilli une majorité de suffrages des électeurs seynois lors d'une élection qui, à moins qu'on m'ait caché des choses, est prévue dans plus d'un an, en mars 2014.

Jean-Pierre, si tu lis ces lignes, sache que je peux comprendre que tu aies besoin d'une adresse à La Seyne, et passe quand tu voudras récupérer ton courrier, ça nous donnera l'occasion d'échanger un peu sur nos visions pour la ville.



 

Amis visiteurs, si vous ne me croyez pas, cliquez sur l'image illustrant cet article pour l'agrandir et, malgré la qualité médiocre de ma photo, lisez par vous-mêmes le nom, la qualité et l'adresse du destinataire...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 15:12

http://clubatelieralpha.free.fr/Photos%20site/2freres.jpgCe dimanche matin, j'ai souhaité la meilleure année nouvelle possible à quelques centaines de Seynoises et Seynois qui avaient répondu à mon invitation. Il est un peu long à la lecture, mais je me dois de répondre à mes concitoyens qui m'ont demandé de mettre en ligne le propos que j'ai prononcé après la projection d'un petit documentaire sur notre littoral, et avant de lever le verre de l'amitié. Donc, voilà, si vous disposez d'un petit quart d'heure, vous pouvez le lire dans son intégralité...

"Mesdames, Messieurs,

"Nous renouons donc cette année avec la tradition des vœux, interrompue en 2011. Nous y avions renoncé... pour des raisons d’économie, vous le savez… et pour éviter le faste et le clinquant dans une société en crise…

"Alors, depuis, La Seyne n'a pas gagné au loto. Et si c'était le cas, d'ailleurs, vous me diriez à juste titre : « Il a du toupet, Vuillemot, avec le pécule, il aurait pu commencer par baisser les impôts ».

"Mais la vraie raison de ces vœux, bien sûr, c’est que ce rendez-vous en début d'année avec vous me manquait. Vous le savez, j’aime rencontrer mes concitoyens, au cœur des quartiers, sur le terrain, au plus près des préoccupations quotidiennes qui font la vie, de toutes ces vies qui constituent la ville.

"Voilà, et l'idée m'est tout simplement venue qu'un moment convivial ne réclame pas forcément de décorum somptuaire, d'orchestre de chambre, de cliques ni de claques, et que l'on pouvait donc, mes collègues et moi-même, vous offrir un simple vin chaud - et ce qu’il faut d’autre, naturellement, pour ceux qui veulent ou doivent éviter les vapeurs de l’alcool.

"Merci d'être là, Mesdames, Messieurs, chers amis, sous ce chapiteau de la mer qui abritera à partir du 24 janvier le seul événement du Var labellisé « Marseille Provence 2013, capitale européenne de la culture », parce que notre espace de cirque contemporain est désormais classé « pôle national des arts du cirque ».

LA SEYNE, RICHE DE SON PATRIMOINE

"Quelle meilleure entrée en matière que le très joli film que nous venons de découvrir ? A sa façon, finalement, il en dit long sur La Seyne, sur sa beauté que nous ne voyons plus nous-mêmes, sur ses traditions et son histoire, sur ses atouts et ses atours. La Seyne et ses douze ports sertis dans ses 25 km de littoral méditerranéen, comme autant de maillons d’une mémoire, mais d’une mémoire vivante puisqu'elle est toujours en construction.

 "Vous le savez, sans me dédouaner de mes responsabilités, j'aime beaucoup impliquer mes concitoyens dans la gestion de la ville. Du coup, il est heureux que ce film ait, bien sûr, été commandé à des artistes, notamment Benoit Bottex et Hildegarde Laszack, mais surtout qu'il soit le fruit d'une démarche qui a impliqué pratiquement toutes les associations et les personnalités liées à la mer et au patrimoine de La Seyne. En fait, vous l'avez peut-être relevé dans notre magazine « Le Seynois » ou dans la presse locale, il s'intègre dans la candidature de notre ville à un concours à l'échelle de la Méditerranée intitulé "La mémoire des ports". En tout cas, bravo pour cette initiative, et sachez que, ce concours, nous en avons remporté la première manche, donc... affaire à suivre.

"Quoiqu'il en soit, le décor est planté : La Seyne se situe effectivement "365 jours sur mer", comme le dit ce label que nous avons lancé, qui n’est pas qu’une sorte d'étiquette d’apparat, mais qui illustre bien à la fois notre réalité et notre volonté.

2013, VERS UN... TREIZIÈME PORT SEYNOIS

"Je dis « volonté », vous me voyez peut-être venir, parce qu'en ce moment, nous travaillons à ce que La Seyne devienne, pour faire mentir le titre du film, "La Seyne aux... 13 ports". 

"Le treizième est, bien sûr, le port de plaisance des Mouissèques, qui n’est rien moins, avec ses 600 anneaux nouveaux, qu'un des derniers grands éléments structurants de l'aménagement du site des anciens chantiers, avec l’atelier mécanique, j'y reviendrai d'un mot.

"Le port de plaisance est sur les rails, vous le savez, puisqu'un délégataire, fiable cette fois, a été désigné par le Conseil municipal en décembre dernier. Désormais, un avis favorable - consultatif, mais nécessaire - de la part de l’autorité portuaire qu’est le syndicat mixte « Ports Toulon Provence », regroupant l’agglomération et le département, sera le bienvenu, rapidement si possible, pour aller de l'avant.

"Le 12 décembre, je le rappelle ou je l’apprends peut-être à certains, même si la presse s'en est fait l’écho, la justice a débouté l'ancien délégataire.

"J'ai eu raison de mettre fin au contrat car, visiblement, après deux ans de tergiversations, j’en étais venu à me dire que le groupement d’entreprises choisi n’était pas décidé à remplir son engagement de construction et de gestion. Et ce, malgré que j’ai proposé, je tiens aussi à la rappeler, que la Ville aille jusqu'à payer les frais de dépollution, dépense qui, dans le contrat, était pourtant à la charge du délégataire.

"Je ne rappelle pas ces faits pour ressasser le passé, mais bien pour montrer - et je n'y reviendrai plus - que nous avons d'abord tout fait pour que l'ancien projet aboutisse, et que nous avons été responsables jusqu'au bout.

"Mais l'ancien délégataire se refusant toujours à démarrer les travaux, il a fallu trancher. J'avoue que je me suis demandé si l'on ne prenait pas le risque de faire échouer le projet. Mais il m'est revenu à l'esprit trop d'affaires où l'on a laissé traîner ; et où, d'atermoiements en décisions différées, les choses se sont définitivement et durablement enlisées. Je ne veux plus de cela pour notre ville.

PATIEMMENT, ON AVANCE...

"Voilà, j'évoque le port de plaisance, mais en listant tous les gros dossiers d’équipements que nous avons boostés depuis 2008, qui sont réalisés, ou en cours, ou en phase de démarrage, j'estime que, comme on dit, nous faisons le boulot pour faire avancer les choses :

- la cuisine centrale (après douze années de non conformité de nos anciennes cantines, faisant courir le risque que les 85% de nos écoliers qui en profitent ne puissent plus en bénéficier) ;

- le cimetière et son crématorium (bien sûr, c’est moins prestigieux à laisser comme trace de l’œuvre d’un édile qu’une pyramide du Louvre, mais ça faisait vingt ans que nous n’étions plus à la hauteur de ce que nous avons le devoir d’offrir dignement à nos familles éplorées) ;

- le casino (dont les travaux commencent ce mois-ci, et qui apportera une dynamique à notre cœur de ville et, de façon non négligeable, des ressources pour notre budget)

- et, maintenant, les ateliers mécaniques (projet qu'il a fallu complètement relancer et pour lequel nous commençons l’analyse des offres d’aménagement que nous avons reçues).

"Et nous sommes nombreux, je crois pouvoir le dire, les acteurs économiques, les citoyens impliqués que vous êtes vous-même ici, et bien sûr l’ensemble des Seynois, à souhaiter que les choses ne traînent pas davantage concernant, en particulier, le port.

"D'autant plus que Hubert Falco, à la suite de ma disons... insistante intervention lors du vote du budget 2013 de TPM, s’est déclaré entièrement favorable au projet (et il l'a rappelé encore publiquement lors de sa cérémonie de vœux).

"Demain matin, pour notre port, nous réunissons encore une fois la presse, la presse locale mais aussi la presse économique et celle qui est intéressée par les questions d'urbanisme et d'aménagement, afin de promouvoir notre projet et aussi, je ne veux pas le cacher, pour mettre un peu la pression.

LA COOPÉRATION INTERCOMMUNALE, UNE CHANCE POUR TOUS

"J'ai pris quelques instants pour faire le point sur ce dossier parce que j'estime qu’il est emblématique. En 2013, puisqu'on parle de vœux, j’en formule un auprès de tous les acteurs publics du territoire majeur pour le Var et la Provence, celui qui borde notre rade ; le vœu que prenne le dessus une conception de la coopération intercommunale qui soit collective, cohérente, de bon sens, en clair... "moderne". Je ne veux pas être un maire qui tire la couverture à lui, même si je pense que La Seyne a besoin d'un maire qui impose un élan, une vision, et qui marque son territoire, c'est le cas de le dire.

"Je crois avoir suffisamment montré, en tant que vice-président de TPM chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche, que je veux jouer à plein la carte de la transversalité et du territoire global : les dossiers dont m’a chargé Hubert Falco, et qui avancent à bon rythme, le sont sur toute l’agglomération : à Toulon, pour la construction de l’institut Ingémédia, de la maison de la recherche euro-méditerranéenne, et du logement d’étudiants ; à La Valette et La Garde pour la réalisation des deux écoles d’ingénieurs Supméca et ISITV ; à Ollioules pour l’école de management Euromed ; et à La Seyne pour le maintien et le développement de notre institut de formation des enseignants et l’installation du CNRS à Brégaillon.

"En 2014, on élira les conseillers communautaires au suffrage universel. Je suis de ceux qui se félicitent que l'on pense le territoire de manière pertinente économiquement et géographiquement, et non pas par la lorgnette d’un seul égoïsme ou de chauvinisme communal. Aimer sa ville, ce n'est pas la voir spolier les autres.

"Alors, je voudrais vous inviter, au delà de ces vœux, à continuer à penser La Seyne ensemble.

FIERS DE LA SEYNE, ENSEMBLE

"Je voudrais vous montrer, si vous n’en étiez pas convaincus, que l’on peut être plus que fier de ce que devient La Seyne. Je ne veux pas dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, ni vous prendre pour de doux naïfs, non. Mais La Seyne avance, et elle avance avec vous. Vous, ses acteurs économiques qui faites que, malgré la crise, sur nos zones d’activités ou grâce aux chantiers de rénovation urbaine, les résultats en matière de création et de maintien des emplois sont meilleurs qu’ailleurs dans le Var, en PACA et en France. Vous, les responsables associatifs de tous secteurs, qui, malgré les difficultés que la puissance publique rencontre pour vous soutenir, êtes vecteurs de vie sociale, de lutte contre l’enfermement, de partage, d’éducation populaire, de citoyenneté, alors que les temps sont à l’égoïsme, à l’isolement, à l’irréel et au factice.

"Je ne veux pas faire de vous des ambassadeurs contraints d’une ville qui ne vous appartiendrait pas, mais sachez qu’il y a de quoi être fier de La Seyne. J’en suis, quant moi, suffisamment fier, ainsi que de mon identité seynoise, fier et honoré comme au premier jour de tâcher d’être le maire de tous les Seynois, même si ce n’est pas une mince tâche, non, c’est au contraire une énorme responsabilité. Croyez-moi, mon engagement au côté de ma population ne faiblit pas, ne faillit pas. La passion que j’ai pour chaque quartier, chaque rue, et pour tous ceux qui y vivent, me fait grandir et avancer.

"J’ai vécu à Berthe, à Peyron, à La Maurelle, et à Cachou. Je vis aujourd’hui aux Quatre Moulins. J’ai travaillé pendant 30 ans au collège de Berthe ; mon père naviguait entre terre et mer, embarqué sur les navires câbliers ; ma mère, infirmière communale, a fait des radiographies à des milliers de Seynois. Il y a peu d’endroits de ma commune que j’ignore et mes poches recèlent parfois plus de mystères que La Seyne elle-même et son histoire.

"Nous sommes aujourd’hui plus de 62.000, nous sommes la deuxième ville du Var, la 8ème de PACA, la 80ème des 36.000 communes de France. Nous avons notre mot à dire dans l’agglomération, et nous sommes mieux reçus et écoutés par l’actuel gouvernement.

"Dans ce contexte, je veux rappeler fermement, clairement, sans la moindre ambiguïté, que je n'ai pas changé d'un iota mes exigences pour ma ville, ni la conduite que je me suis imposée depuis 2008. Et, pour les intérêts de La Seyne, je n'y dérogerai pas d'un millimètre après 2012. Quelque soit donc, vous l’aurez compris, le régime politique en place en France.

2012, UN CONTEXTE A CHANGÉ... PAS MA DÉTERMINATION

"Je n’y dérogerai pas pour la défense et la promotion des services publics de proximité, notamment hospitalier à l'ouest du Var (maternité, mais beaucoup plus largement l’offre hospitalière publique pour notre territoire) ; et j’en profite pour vous informer que nous continuons les démarches auprès de la ministre de la Santé, de l’ARS de PACA et de son nouveau directeur, et qu’après avoir été déboutés sur le référé suspension que nous avions introduit devant le tribunal administratif de Toulon, il nous reste le dossier sur le fond dont nous attendons qu’il soit jugé, je l’espère, car il ne devrait y avoir qu’une seule justice, dans le même sens que la cour d’appel de Marseille, qui a confirmé le jugement du tribunal de Nîmes ordonnant la réouverture de la maternité de Valréas.

"Je n’y dérogerai pas non plus concernant les politiques publiques qui, pour l'instant, menacent encore grandement les collectivités, même si j'espère encore que, en haut lieu, prévaudra la voix du bon sens républicain.

"Signe des temps, d'ailleurs, dans quelques jours maintenant, François Lamy, le ministre délégué à la ville, viendra à La Seyne animer l'un des quatre débats qu'il organise à travers le pays pour refonder la politique de rénovation et d’accompagnement social des quartiers populaires. Il a choisi notre ville, bien sûr, pour l'importance de son Programme de rénovation urbaine et l'efficacité de sa mise en œuvre, qui en fait l'un des plus importants et des plus avancés de France, et nous a valu de nous voir décerner la Marianne d’Or 2012.

"Et il vient également inaugurer la nouvelle médiathèque Andrée Chedid, dont je rappelle qu'elle est un équipement pour toute la ville - et même au-delà pour l’ouest de Toulon - et pas seulement pour les habitants de nos quartiers nord.

"Ce sera l’occasion de faire valoir les efforts et les avancées importants que notre ville a accomplis, dans ce domaine comme dans d'autres.

"Ce sera l’occasion de plaider pour différents dossiers. Ce sera l’occasion de continuer à se battre.

"Car, oui, il s'agit bien de cela. Se battre, sous la forme du dialogue, bien entendu, et de la responsabilité... Mais l'expression "se battre" n'est pas trop forte.

"C’est en nous battant, cordialement et en argumentant, que nous avons obtenu de devenir en 2013, vous le savez, zone de sécurité prioritaire, pour le mieux être de notre centre-ville, de son activité, et de sa vie. C’est-à-dire que des moyens humains et matériels supplémentaires et complémentaires seront octroyés à la Ville et à la police nationale, dans le premier semestre, pour repousser la délinquance et faire vivre les bons codes d’urbanité et les usages de respect mutuel et de cohésion sociale que fondent les valeurs de la République, sans lesquelles, on aura beau continuer - ce que nous faisons - à rénover, financer, soutenir, animer, ça ne peut pas marcher.

"J’en appelle à la République. Ce n’est pas pour faire dans le pompeux. J’ai toujours combattu l’idée qu’il serait superflu de faire état des valeurs guidant nos actes. Je crois, au contraire et fermement, que dire pourquoi on agit, dans quel sens, doit toujours préfacer nos actions,  et que le contrat moral qui me lie à ma population est fondé sur l’honnêteté et la transparence.

"Je sais par ailleurs, qu’à l’ère du très haut débit d’Internet, d’ailleurs si vous avez, là encore, lu la presse quotidienne et municipale ces derniers mois, la ville s’équipe progressivement de la fibre pour amener ce très haut débit chez nous, pour les particuliers comme pour les entreprises et les services, je sais, disais-je, que la rapidité est une condition impérieuse d’accès au monde et de facilitation d’un travail toujours plus concurrentiel et compétitif.

"Quand je parle de rapidité, je sais que c’est un indéniable critère d’évaluation dans notre efficacité, mais je n’en ferai pas une valeur à mettre au fronton de quelque édifice.

"Je ne veux pas faire non plus l’éloge de la lenteur, mais, pour concerner tout le monde, la démocratie doit prendre un peu de temps aux uns et aux autres, doit requérir un minimum d’implication et d’intérêt général, afin qu’une majorité de concitoyens s’informent et puissent réagir, et donc devenir encore plus les acteurs de leur ville.

LA SEYNE, AVEC LES SEYNOISES ET LES SEYNOIS

"Peu à peu, la gestion de la ville s’est faite avec vous, avec ceux qui se sont investis dans les quatre conseils de quartier, au fil des réunions publiques, des rencontres de terrain, des contacts formels et informels, individuels et collectifs. Et je me rends compte qu'une formidable force de réflexion, de proposition, existe dans notre ville :

- tout le travail  conduit avec les conseils de quartier ;

- tout le travail des CIL et de la municipalité avec les CIL ;

- le travail, l'échange avec les comités de suivi que nous avons installés : le comité du stationnement (pour le nouveau plan de stationnement du centre ville et la nouvelle gestion du parking Martini), le comité des transports collectifs et des déplacements, le comité de suivi de la charte de la qualité de la ville, le comité du cœur de ville, le comité du guichet unique pour l’accès à l’éducation, à la restauration scolaire, aux loisirs, aux sports et à la culture, et très bientôt le comité des rythmes scolaires dont j’ai demandé la création afin que nous construisions, ensemble, pour nos enfants un projet, réaliste au regard de nos moyens, répondant de façon égalitaire aux exigences de l’État mais aussi aux besoins de nos familles ;

- et le travail et l’échange, dans les rencontres régulières, dans le cadre de petits déjeuners de réflexion partagée, avec le monde économique, avec les anciens de la commune dont j’ai besoin de la sagesse de leur vision, ou avec les responsables des comités d’intérêt local, les uns et les autres enrichissant ma réflexion du regard qu’ils posent sur notre environnement urbain.

"Tout ça fait beaucoup d’espaces et de temps qui ne se voient pas forcément, mais qui agissent et font pour la ville, qui nous aident, grâce à l'apport des citoyens, et qui nous guident dans notre gestion et dans nos décisions.

"Ça, je souhaite que ça puisse continuer et prendre de l’ampleur en 2013 en s’ouvrant encore plus largement à la population par des moments de rencontres publiques thématiques. Comprendre les enjeux ou les méfaits possibles d’un projet, d’une décision, d’un choix, combien ça coûte, qui paye, à quoi ça sert et pourquoi, quel impact et quelles conséquences cela peut-il avoir sur la vie, sur la ville, vous comprendrez que, même si ça prend un peu de temps, c’est du temps utile, et que je ne conçoive pas mon mandat autrement que comme cela.

"Donc, après les assises de la jeunesse qui ont clôturé 2012 ici même, vous pouvez déjà noter que ce sont les sports qui ouvriront ce chantier en 2013, avec les « assises des sports » le 15 février prochain.

"Ce dont je vous parle, au-delà de l'accumulation de projets, de travail pour les élus, pour les services et pour les citoyens engagés, c'est La Seyne future qui prend forme.

"Je le disais lors des vœux au personnel qui se sont déroulés vendredi, nous avons à cœur d’améliorer et de renforcer de manière constante l’efficacité des services publics.

DES SERVICES ET UN CADRE DE VIE, VERS L'HARMONIE

"Un exemple, en 2012, la GPS, la Gestion de proximité seynoise, qui n'est là, c'est bien clair, toujours, que pour aider à mieux faire le lien entre les services municipaux et les citoyens, ce service GPS, créé il y a moins de deux ans, a fait le pari, avec le dispositif "Allo La Seyne", de déployer encore plus sa disponibilité au service des Seynoises et des Seynois.

"Et nous veillons aussi à maîtriser le développement urbain. Le nouveau PLU donne désormais les moyens à la municipalité de mettre fin au bétonnage irraisonné. Je tiens d'ailleurs à préciser, comme je le fais régulièrement dans les quartiers et partout où j'en ai l'occasion : beaucoup d’importants chantiers de construction en cours découlent de permis de construire accordés sur la base trop permissive du PLU d’avant sa révision, qui a été engagée par décision du conseil municipal dès mai 2008, mais dont les prescriptions se sont règlementairement appliquées jusqu’en février-mars 2011. Ce qui veut dire, faites le compte, que la loi permettra à d’autres immeubles imposants de sortir de terre jusqu’au début de 2014, car les attributaires de permis ont trois ans pour entamer les travaux. Il nous aura fallu six ans pour venir à bout des anciennes contraintes... c’est la dure réalité du « temps administratif ».

"Et aujourd'hui, nous faisons face aux conséquences de décisions prises il y a quelques années, en terme de construction mais également de besoins nouveaux d'équipements qui coûtent forcément à la commune. Et d'ailleurs souvent plus que cela ne lui rapporte...

"Tous mes vœux donc, au nom de notre équipe municipale qui va vous servir ce modeste mais convivial vin chaud, pour cette nouvelle année.

"Je souhaite que l’année 2013 soit celle d’un travail d’équipe renforcé. Un travail d’équipe, à l'échelle de la ville, mais, au-delà, à l’échelle de la rade et de l’agglomération, vous l’aurez compris.

"En 2013, la démocratie locale et l’intérêt général seront plus que jamais nos fils conducteurs. En permettant encore plus la participation de tous les citoyens au projet de leur ville, les associer à ce qui fait la qualité et la sécurité de leur vie quotidienne est un axe majeur de ma ligne politique, vous le savez.

SOYONS, TOUTES ET TOUS, LES AMBASSADEURS DE LA SEYNE !

"Je nous souhaite une Seyne humaine et solidaire, soucieuse de ses anciens et de ses jeunes, de sa mémoire et de son avenir, fière de ses savoir-faire et de ses compétences, une Seyne rayonnante, combattive et jamais résignée. Comptez sur moi, je vous le répète, pour agir sur tous les leviers permettant d’avancer ensemble et de faire de l’intérêt de toutes et de tous le moteur d’une Seyne qui avance, avec vous et avec les communes voisines.

"Une Seyne dont nous voudrions, naturellement et partout, être les ambassadeurs.

"Regardez un instant… 2013 en quelques mots qui finalement donnent beaucoup de raisons d’espérer :

- c’est le port de plaisance qui va naitre,

- c’est la médiathèque qui s’ouvre,

- ce sont les travaux du casino en bord de rade qui commencent,

- c’est le projet d’aménagement de l’ancien bâtiment des ateliers mécaniques qui sera arrêté et dévoilé,

- c’est l’achèvement des travaux de la gare SNCF et l’aménagement des liaisons entre nos sites économiques qui permettront au pôle de compétitivité mer à vocation mondiale de progresser,

- c’est une équipe municipale, d’élus et de fonctionnaires, qui n’accuse pas de fatigue après cinq ans de mandat, qui se veut réactive et soucieuse des réponses concrètes de service public à apporter aux Seynoises et Seynois face à une crise persistante.

- 2013, c’est un plan de rénovation urbaine d’un quartier de 13 à 14.000 habitants qui achève de transfigurer l’entrée nord de la ville et continue d’améliorer la vie des habitants en concertation avec eux. C’est le maintien raisonné et exemplaire de notre politique de logement social et privé, même s’il reste plus de 3.000 foyers en attente d’un logement auprès de notre office d’HLM « Terres du Sud Habitat »...

- 2013, c’est - enfin ! - la maitrise et la reprise en main complète de nos orientations d’urbanisme,

- 2013, c’est une approche encore plus patrimoniale et écologique pour notre environnement urbain, littoral, naturel et paysager, avec le formidable travail réalisé avec le Conservatoire du Littoral sur les 89 hectares du Domaine de Fabrégas et ses alentours, le dossier de l’Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine pour la corniche et les quartiers de l’Eguillette aux Sablettes, ou le raccordement des immeubles de Berthe au réseau de chaleur produite par l’usine d’incinération des déchets de Lagoubran…

"Alors, je vous le demande, même si on a souvent tendance à n’en regarder que le petit coin écorné, elle n’est pas belle, la carte postale de notre ville ?

"Oui, 2013, c’est vous, mes concitoyennes et concitoyens !

"Alors, je vous souhaite une excellente année, et  j’ai une pensée pour tous ceux qui aujourd’hui encore sont confrontés à la difficulté, à la maladie et au deuil.

"À vous, Seynoises et Seynois, je souhaite de pouvoir être fiers de la ville que vous habitez, car, même si mon statut en fait de moi le premier, vous en êtes, chacune et chacun, ses meilleurs ambassadeurs.

"Très bonne année à tous. Et vive La Seyne !"

 

> J'ai "capturé" la photo d'une aquarelle de Claude Lapeyre pour illustrer ce message d'une vue des "Deux Frères", sur le site de l'atelier Alpha, où sont mises en ligne d'autres vues de la commune et d'ailleurs. Je peux naturellement la retirer sur demande.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 04:18

hessel_4.jpgDans un autre article, je raconterai ce qui s'est déroulé ce week-end sur le Plateau des Glières, haut lieu de la résistance aux nazis et au régime de Vichy, en Haute-Savoie, où nous nous sommes retrouvés pas moins de 5.000, dont une vingtaine de Seynois et Six-Fournais, à l'appel des "Citoyens Résistants d'Hier et d'Aujourd'hui", autour de beaux personnages comme Stéphane Hessel, ancien déporté, auteur du célèbre petit livre "Indignez-vous !" (photo-ci-contre).

Et comment on revient galvanisé d'un tel moment de rencontres et d'échanges !

Pour l'heure, j'invite mes visiteurs à répondre en nombre et dans l'enthousiasme à l'appel d'une trentaine d'organisations à nous retrouver dimanche prochain 22 mai pour un pique-nique républicain pour les droits et la citoyenneté, sur le parc de la Navale à La Seyne.

Ci-dessous le programme...


resistances la seyne

programme22mai.jpg

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 06:30

http://www.ad-invaders.com/fr/blog/wp-content/uploads/2009/05/reussir-son-blog1.jpgCertains se sont étonnés du fait que, lors des cérémonies du 14 juillet, j'ai associé à mon dépôt de gerbe le Conseiller général UMP de Saint-Mandrier - La Seyne-Sud, Gilles Vincent, et que j'ai fait de même, hier dimanche, pour la journée à la mémoire des Justes, avec la Conseillère régionale UMP Sandra Torres.

C'est vrai que c'est ma vision des choses. Ils sont élus de la République. Qu'ils soient dans un autre camp politique que le mien, qui ne brille certes pas pas un grand souci d'impartialité et de pluralité face à l'information, ne me fait pas oublier qu'ils sont les représentants d'une partie du peuple Seynois.

D'ailleurs, comme j'ai naturellement mis, depuis mon blog, un lien vers celui de mes partenaires du groupe communiste du Conseil municipal et celui du Conseiller général PS de La Seyne-Nord, Patrick Martinenq, j'en ai aussi mis un vers ceux de l'opposition de droite municipale dirigée par le Conseiller municipal UMP Arthur Paecht et du député UMP de la circonscription dont fait partie La Seyne.

Que la réciproque ne soit pas vraie, que les textes et photos des blogs, sites et "murs" des "réseaux sociaux" de certains d'entre mes opposants évitent soigneusement de me citer ou montrer ma présence aux manifestations publiques, ne m'émeut pas. Ma façon de faire n'est que ma petite contribution, sans contrepartie, à l'éthique républicaine. Je ne crois pas que ce soit un tort.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 09:47

http://2-ufer.com/files/democratie-locale.jpgNous avons inauguré, vendredi dernier, le "comptoir citoyen", à l'angle de la rue Léon Blum et de la rue Taylor, en centre-ville.

 Michel Reynier, notre adjoint à la démocratie locale, a eu bien eu raison de rappeler que "l’exercice de la démocratie a une réalité dans notre commune". D’abord parce qu’il y avait une attente forte de dialogue et d’écoute.

 C’est le travail patient et quotidien, "sous sa coupe", de nos quatre adjoints de quartier, Christian Bianchi (Nord), Martial Leroy (Centre et Est), Alain Lopez (Sud) et Bernard Trouchet (Ouest).

J'ai eu l'occasion, dans mon propos inaugural, de situer ce nouvel outil dédié au dialogue entre la population seynoise et les agents et élus de la ville, que nous faisons un pas supplémentaire - et complémentaire - dans notre travail de service public et de proximité. Car c’est bien de cela qu’il s’agit...

"Le fondement même de la démocratie, c’est de faire fonctionner avec les citoyens une ville partagée entre tous, c’est d’améliorer au quotidien la qualité de ville, c’est de prendre ensemble et côte à côte les meilleures décisions pour que la ville avance. Ce n’est pas facile, mais la concertation prévaut et la volonté de bien faire ne doit pas s’user au fil des discussions, même contradictoires, mais s’enrichir de l’expertise de chacun.

"Face à un gouvernement qui poursuit sa politique de désengagement, y assortit un avenir fait de rigueur, l’impact est direct sur les communes ; et le maire et ses élus sont en première ligne d’un mécontentement à plus grande échelle, même s’ils sont, comme dans notre cas, loin de porter et de soutenir la ligne politique de l’actuel gouvernement. « Les temps sont durs » n’est plus une simple impression, ce n’est pas non plus une excuse facile, mais de nombreux faits marquant ne laissent pas de nous rappeler sans cesse cette réalité.

"Les associations, par exemple, sont un peu le rosier qu’on plante en tête d’une rangée de vignes pour se prémunir du mildiou, une maladie fatale pour la plante… elles sont un peu ce rosier planté dans la société, elles agissent sur la santé du tissu social et du lien entre les habitants. Lorsque les roses flétrissent et que l’association se meurt, c’est qu’il y a un souci dans notre société, c’est que les politiques publiques ne suivent plus, que l’argent manque. Et cela s’accompagne paradoxalement d’une responsabilisation accrue du citoyen à qui, en même temps, on ne donne pas les moyens d’agir ni, en fin de compte, les moyens de bien vivre… Alors se lèvent, devant le mécontentement, les économies consenties sur l’éducation et la prévention, sous les traits d’une répression, seule réponse politique audible.

"J’ai voulu, quant à moi, que, pendant notre mandat, on s’écoute, avec attention, qu’on se dise les choses et qu’à tout problème on envisage et trouve des solutions, ensemble. Je ne suis pas le maire que de quelques-uns.

"Aussi ce lieu ouvert, ce comptoir, convivial, accueillant, est le local d’une démocratie que je veux vivante et réelle, en prise directe avec les gens. Vous savez sans doute que je ne rechigne jamais à aller à la rencontre de mes concitoyens, lors de manifestations, de réunions de travail, quand je fais mes courses, ou tout bonnement quand j’apprécie, lorsque la chaleur n’est pas trop écrasante et que je ne cours pas après le temps, de me balader dans les rues de notre ville.

"L’idée même de "comptoir" est celle de l’échange et de la réciprocité, derrière cette vitrine, dans ce comptoir citoyen où les gens peuvent également se réunir, où le service public s’exerce dans la transparence, agit, enregistre les demandes, les traite et y répond.

"Je souhaite que cette initiative prenne de réelles racines dans les vie des Seynois, et soit, pour le plus grand nombre, un véritable outil pour faire avancer la ville, ensemble, l’outil d’une vraie intelligence collective et réfléchie."

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 06:34

vigJournaux.jpgQuand mes concitoyens parlent de lui, ils disent "le journal". C'est dire sa notoriété dans notre département. Comme s'il était le seul et que l'autre quotidien local, "Le Varois - La Marseillaise" semblait ne pas exister (pourtant, il existe bel et bien et c'est une bonne chose que les gens d'ici puissent, pour accéder à l'information régionale et se forger des opinions, disposer de deux journaux aux orientations rédactionnelles, disons... complémentaires). Vous l'aurez compris, je veux parler de Var-matin. 

C'est pour cela que je suis préoccupé par le sort que le groupe Hersant Media semble vouloir réserver à Var-matin et très attentif à la lutte que mènent ses salariés contre la vente du siège régional de Nice-Matin / Var-Matin.

Et que j'ai adressé un courrier à son PDG Philippe Hersant...

"Je suis très attaché à la liberté d’expression et à l’expression de la pluralité des opinions qui, dans notre pays, permet le débat démocratique et l’avancée des idées humanistes. Je suis très attaché à ce travail d’information de proximité auquel contribue votre quotidien départemental.

"Les mouvements sociaux qui ont, ces jours derniers, paralysé la parution de Var Matin pour défendre le patrimoine du journal est bien compréhensible. Je joins mon inquiétude à celle des salariés de Nice Matin. Ce n’est jamais un bon signe que d’hypothéquer ou de céder une partie du socle financier et physique d’une branche de l’entreprise.

"Var Matin est l’un des quotidiens départementaux - il n’en existe pas légion - qui permet encore aux citoyens d’avoir une information de qualité et de proximité traitée de manière professionnelle par des journalistes et correspondants faisant un travail impérieux et nécessaire.

"Aussi permettez-moi, en mon nom et celui de la majorité du conseil municipal de La Seyne, au nom de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, de m’associer à l’inquiétude des salariés craignant que cette vente du siège ne soit que le signe avant-coureur d’une disparition.

"N’oublions jamais qu’il n’est pas simplement et uniquement question d’argent, mais d’Histoire, de valeurs républicaines et de démocratie possible au service des citoyens. C’est du moins le sens de mon engagement et du labeur quotidien que je dois à mes concitoyens.

"Restant très attentif aux évolutions de cette actualité, je vous prie, Monsieur le Président Directeur Général, d’agréer l’expression des mes salutations distinguées et républicaines."

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 06:03
http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/wp-content/uploads/2008/10/vote.jpgDans quelques jours, les dimanches 14 et 21 mars, auront lieu les élections régionales.

Vous le savez peut-être, c'est aux citoyens eux-mêmes qu'il revient de par la Loi de faire fonctionner la machine démocratique lors des élections. Ainsi, si le Maire désigne prioritairement les présidents des bureaux de vote parmi les membres du Conseil Municipal, il peut, si besoin, désigner un électeur de la commune pour assurer cette fonction.

Un bureau de vote est composé, outre de son président, d'au moins trois autres personnes : un secrétaire et au minimum deux assesseurs, chargés de faire fonctionner les opérations de vote et de dépouillement.

Les candidats peuvent désigner eux-mêmes des assesseurs, mais, notamment si ce n'est pas le cas, il peut être fait appel à n'importe quel citoyen. D'ailleurs, on l'ignore souvent, au cas où le bureau de vote n'aurait pas pu être constitué à l'heure de l'ouverture du scrutin, le président est en droit de "réquisitionner" l'électeur le plus âgé et l'électeur le plus jeune présents dans le bureau à ce moment-là !

Entre La Seyne et Saint-Mandrier, il y a plus d'une cinquantaine de bureaux de vote. Il faut que la liste de Michel Vauzelle soit représentée dans l'ensemble de ces bureaux, au moins par un assesseur titulaire et, si possible, par un assesseur suppléant, qui peuvent se remplacer en cours de journée (l'assesseur titulaire a cependant obligation d'être présent un quart d'heure avant l'ouverture du bureau, à la clôture du scrutin et jusqu'à la fin du dépouillement).

C'est un acte citoyen important. Nos anciens se sont battus pour que notre peuple accède au droit de vote et nous devons préserver cet acquis démocratique en prenant chacun notre part de l'organisation d'une élection.

Pour être assesseur, il faut être inscrit sur la liste électorale d'une commune du département (pas besoin donc d'être forcément Seynois pour exercer cette mission à La Seyne) et savoir lire et écrire. C'est donc à la portée de quasiment n'importe qui. Normal, c'est ça, la démocratie républicaine.

Je lance un appel à toutes celles et tous ceux qui, conscients de l'importance du bon déroulement du scrutin, accepteraient, ne serait-ce que pour un des deux tours de scrutin, de consacrer bénévolement du temps à... faire vivre la démocratie, en étant assesseur.

Il n'y a pas besoin de formation préalable, mais le délégué de la liste Vauzelle pour nos communes de La Seyne et St-Mandrier organisera quelques jours avant le premier tour un petit temps convivial pour apporter toutes les informations utiles.

Je sais que c'est une contrainte dans une période où chacun a besoin de profiter de son temps libre après une semaine de travail. Mais j'en appelle au sens du devoir et à la générosité de ceux qui souhaitent prendre leur part du succès de la gauche à la Région Provence Alpes Côte d'Azur.

Merci de vous porter volontaire en renseignant le formulaire préparé par le délégué de la liste Vauzelle qui vous contactera et répondra à toutes vos questions. CLIQUEZ ICI !  
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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 09:18
Fin de matinée ce samedi, à l'école primaire Jacques Derrida. Avec plusieurs élus de la majorité et de la minorité municipales (*), nous avons reçu plus d'une centaine de nouveaux résidants de La Seyne. L'occasion pour moi de raconter, en un bref survol, l'histoire de notre terroir et ses réalités d'aujourd'hui.

Ça peut sembler être du rabâchage, mais je ne peux m'empêcher de revenir sans cesse sur l'atout patrimonial qui est le nôtre aujourd'hui, comme il l'a toujours été.

Celui d'un littoral de 25 km, tant avec ses sites exceptionnels de petits ports, de plages, de criques, de forêts plongeant vers le mer, dont Michel Pacha avait bien perçu l'intérêt en créant à Tamaris, à la fin du XIXe siècle, la toute première station balnéaire de la côte provençale, et que nous nous efforçons de protéger, mettre en valeur et promouvoir aujourd'hui pour un tourisme raisonné, qu'avec ses sites aménagés pour l'activité portuaire, technologique et économique qui ont constitué, notamment pendant les 150 années de la construction navale, le poumon de notre ville et sur lesquels nous voulons à présent construire notre avenir, avec le technopôle de la mer autour des entreprises et établissements de très haute qualité qui y sont déjà implantées (**), notre futur port de plaisance et ses alentours dédiés aux chantiers navals, au commerce, à la mémoire de "La Navale", et aux loisirs culturels, nos quais voués à l'accueil des grands yachts, notre parc urbain littoral et notre Esplanade Marine voués aux manifestations culturelles, à la détente, aux foires et salons.

Je n'ai pas non plus caché les problèmes de notre ville si riche de ses diversités, avec la lente reconquête de "sens" suite au drame de la fermeture des chantiers, le difficile renouveau en cours de ses quartiers populaires, l'absence de "mixité sociale" dans la plupart des quartiers, et l'effort des services communaux pour "faire le moins mal possible" dans un contexte difficile.

Avant de consacrer près de deux heures, autour d'un pot, à des échanges informels, par petits groupes, avec nos nouveaux concitoyens, j'ai conclu mon propos en leur redisant... "Bienvenue chez chez nous... qui est maintenant chez vous !"


* (par ordre alphabétique) Christian Bianchi, adjoint des quartiers Nord, Toussaint Codaccioni, adjoint au sport, Arthur Paecht, ancien maire, conseiller municipal, Françoise Pouchko-Louat, conseillère municipale, Isabelle Renier, adjointe à l'enfance et au handicap, Michel Reynier, adjoint à la démocratie locale, Bernard Trouchet, adjoint des quartiers Ouest

** CNIM, Ifremer, SNEF-CIEL, France Telecom Marine, Antarès, Océanide, etc
(j'invite au passage les visiteurs de ce blog à découvrir leur savoir-faire trop méconnu en cliquant sur les liens...)
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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication