Au moment de notre élection, au printemps 2008, une question majeure nous a tout de suite préoccupés : celle du devenir de la restauration collective communale, qui assure les repas pour les enfants des écoles maternelles et élémentaires, mais aussi pour les accueils de loisirs des mercredis et vacances, pour les structures "multi-accueils" des tout-petits, et divers événements. Nos services étaient remontés jusqu'à douze ans en arrière pour nous montrer les courriers d'alerte reçus régulièrement de la part des services de contrôle de l'État, menaçant chaque année un peu plus fermement d'ordonner la cessation d'activité de ce service qui fonctionnait avec des équipements de moins en moins aux normes. Il avait fallu prendre une décision.
Je l'ai rappelé ce mercredi aux cadres et agents de ce secteur de la vie communale, réunis pour une journée de formation et d'échange autour de Valérie et Nicole, leurs responsables, Graziella Gaujac, conseillère chargée de ce domaine, Christine Sampéré, Danièle Perez-Lopez et Isabelle Renier, autres élues concernées par les écoles et l'enfance.
UNE CUISINE CENTRALE MODERNE
On a ainsi engagé un lourd projet de construction d'une cuisine centrale ultra-moderne, dotée des derniers développements techniques, pour un coût de 7,5 millions d'euros, qui fait référence dans la région et au-delà, mise en service il y a deux ans, suivi d'un programme pluriannuel de transformation des "cantines" des écoles en "satellites" de la cuisine centrale, desservis en liaison froide, pour le réchauffage, la mise en forme et le service des repas.
On a ainsi sauvé ce que nombre de nos concitoyens pensent être un service communal obligatoire, tant il paraîtrait inconcevable que cesse pareille offre de service, alors qu'il n'en est rien. Ce sont tout de même près de 5000 des 5800 écoliers seynois qui déjeunent dans nos restaurants scolaires.
UNE TARIFICATION SOCIALE ET UN SAVOIR-FAIRE VALORISÉ
Parce que, dans une République, les services de la Nation se doivent, plus que jamais, de compenser les inégalités criantes qui s'accroissent avec la crise, on a mis en place, grâce à notre Centre communal d'action sociale, des tarifs progressifs, depuis un euro pour les familles les plus modestes, sans qu'aucun n'atteigne, et de loin, le coût de revient du repas, de l'ordre de huit euros, charges de personnel et de gestion des équipements comprises.
Et, si nous avons conservé par devoir de solidarité un marché de traiteur avec une entreprise d'insertion s'occupant de personnes en difficulté, le savoir-faire de nos personnels s'exerce également lors des apéritifs et buffets offerts par la commune lors des événements associatifs, des inaugurations, des vernissages d'expositions, excellent moyen de valoriser auprès du grand public le talent de nos cuisiniers du service communal dont je salue l'efficience, le sérieux et l'engagement.
Tout en réalisant une économie de 20% sur les dépenses annuelles moyennes de protocole et d'événementiel...