Ça s'appelle un contrat de développement. D'autres ont déjà été signés entre le Conseil régional de Provence Alpes Côte d'Azur et diverses communautés et métropoles de notre région, dont Marseille, Nice ou Aix. Le principe est simple : sur des opérations porteuses d'enjeux, qui entrent dans des compétences partagées entre la Région et une intercommunalité, on mobilise des moyens communs pour permettre la réalisation de grands projets sur le territoire urbain concerné : équipements culturels et sportifs, économie, environnement, transports et mobilité, ou encore habitat.
Avec mes collègues élus régionaux et communautaires, nous avons travaillé depuis des mois à élaborer le futur contrat de développement 2013-2016 de TPM. Et on est sur le point d'aboutir.
Côté Région, c'est fait : l'assemblée plénière a voté favorablement. Côté TPM, le conseil communautaire va le faire dans les prochaines semaines. C'est un programme global de 285 millions d'euros, dans lequel la Région investira près de 49 millions et l'agglomération près de 87 millions.
La Seyne, pour sa part, sera accompagnée à hauteur de 10% du coût de la rénovation de la salle de sports Maurice-Baquet, pour le pôle d'échanges multimodal de la gare SNCF à hauteur de 67%, pour le parking-relais des Esplageolles à hauteur de 47%, et pour le volet "aménagements cyclables" du projet global de la corniche de Tamaris à hauteur de 30%.
Il ne restera plus qu'à trouver d'autres financements qui pourront venir en atténuation maximale de la part de financement restant à la charge du porteur des projets, à savoir la ville, à l'exception du pôle d'échanges de la gare géré par TPM. Mais on y travaille ardemment.