Ne manquons pas l'échange télévisé qu'organise la chaine France 3 entre les têtes de listes candidates à l'élection régionale des 20 et 27 juin prochains.
Ce sera ce mercredi 9 juin à 21 heures.
Une bonne occasion de mieux connaître les orientations utiles que propose l'équipe de Jean-Laurent Félizia, le "Rassemblement écologique et social", qui seront confrontées aux engagements démagogiques et irréalistes de ses concurrents.
DOMMAGE QUE LE SERVICE PUBLIC TÉLÉVISUEL EXCLUE CERTAINS CANDIDATS
Une fois de plus, hélas, le service public télévisuel aura opté pour une confrontation démocratique réduite à une partie seulement des candidats : la liste d'extrême-droite de M. Mariani, celle de droite extrême de M. Chuisano, celle de droite "républicano-macroniste" de M. Muselier, celle du centre-droit de M. Governatori, et celle du large rassemblement unitaire des gauches et des écologistes de M. Félizia.
Les quatre autres candidatures sont privées d'expression comme l'avaient été certaines à l'occasion des débats ayant précédé les élections municipales de 2020.
C'est anormal et je soutiens tous ceux qui s'en plaignent, notamment nos alliés habituels du Partit Occitan (Régions & Peuples Solidaires), dont je regrette qu'ils ne soient pas des nôtres et aient dû constituer la liste « Oui la Provence », et qui appellent à un rassemblement à Aix-en-Provence ce mercredi à 19 heures 30, au 36, avenue Jean-Dalmas, devant le lieu du débat.
Même si, avec un nombre plus significatif de débatteurs, l'exercice est moins dynamique, plus complexe et frustrant, il n'est pas impossible, ainsi que d'autres occasions l'ont montré. C'est dommage.
Espérons en tous cas que les échanges permettront d'aborder les enjeux réels d'une élection régionale, et se dérouleront avec la courtoisie dans l'écoute et l'expression qui doivent présider à une confrontation démocratique sereine, loin des violences qui ont terni notre nation républicaine ces derniers jours.
Au-delà de la promotion des idées de chacun des candidats, ce peut être l'occasion de redorer l'image de l'acte politique et convaincre nos concitoyens de l'importance de ne pas laisser passer l'occasion d'exprimer par leur vote ce qu'ils attendent de ceux qui vont, pendant six années, agir sur les compétences que la loi confère aux élus régionaux.
EXERCER SON DROIT DE VOTE, MÊME SI ON EN CONFIE LE SOIN À UN AUTRE
Le droit de vote est un dur conquis de nos anciens. Il ne s'use que si on ne s'en sert pas. Emparons-nous en à chaque échéance.
Et si, quelles qu'en soient les raisons, on ne peut l'exercer les 20 et 27 juin prochains, on doit confier à une personne de confiance le soin de le faire à sa place en lui donnant procuration.
C'est facile, même si on ne sait à qui remettre un mandat ; un dispositif simple est prévu à cet effet : cliquez ICI ou sur l'illustration pour accéder au service permettant soit d'être mis en relation avec une personne acceptant de voter à votre place, soit de vous signaler comme pouvant accepter une procuration (exceptionnellement, pour les élections de cette année 2021 en situation de crise sanitaire, chaque électeur peut recevoir deux procurations).
Mais il faut faire vite car, si la démarche est simple, le délai de l'acheminement postal du document officiel vers le mandataire est parfois un peu long. Et le compteur tourne d'ici au premier tour de l'élection...