10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 05:35

http://santehopitalpublic.files.wordpress.com/2011/05/crise_hopital-01_reduit.jpg?w=231&h=280Au début de ce mois de juillet, le budget 2013 du Centre hospitalier intercommunal de Toulon-La Seyne (CHITS) a été "retoqué" par l'Agence régionale de la santé (ARS).

Certains commencent à se gausser sur l'air de "c'était prévisible, "ils" ont construit une structure géante à Sainte-Musse, qui génère des coûts immaîtrisables".

Mais, pour nous, Seynois, qui savons plus que d'autres combien est difficile l'exercice de la recherche d'un équilibre budgétaire, ça n'a rien de réjouissant.

D'autant moins qu'il faut que le CHITS revoie sa copie. Et qu'il risque de devoir le faire en réduisant sa voilure... donc soit la quantité, soit la qualité, de son offre de soins...

 

BUDGET EN DÉSÉQUILIBRE ET FINANCEMENTS INCERTAINS

Un rapide survol de ce budget montre que, pour parvenir à un déficit prévisionnel inférieur à 1% des produits estimés, soit un peu moins de 3 millions d'euros, le CHITS doit récupérer près de 14 millions sur ses provisions, dont 9 millions sur celles constituées pour renouveler ses équipements.

Et, malgré ce, le budget principal, non seulement est en déséquilibre, mais, de plus, ne permet pas de restaurer la capacité d'autofinancement du CHITS qui est limitée au tiers de ce qu'il faudrait pour rembourser le capital de la dette de l'établissement. Et la situation pourrait être plus rude si certains produits espérés, pour un peu plus de six millions d'euros, mais pas encore notifiés alors qu'on est déjà au milieu de l'année, ne devaient pas arriver. Pire, on apprend que l'ARS, ces jours derniers, n'autorise le CHITS à n'emprunter que la moitié des 36 millions qui lui sont nécessaires.

 

VIGILANCE POUR QU'ON NE TOUCHE PAS À L'HÔPITAL DE L'OUEST VAR

Au regard des vicissitudes que nous avons connues ces dernières années pour l'établissement ouest-varois du CHITS, notre hôpital George-Sand de La Seyne, nous devons avoir une vraie inquiétude et faire preuve d'une vigilance accrue. Tel le chat échaudé, vu le peu de cas fait à notre territoire par la direction du CHITS et la puissance publique hospitalière, je crains que ne survienne une nouvelle vague d'atteinte aux services de proximité existant pour notre population de 200.000 habitants de l'Ouest de Toulon.

Il nous appartient, une nouvelle fois, élus, associations, et populations de nos communes, de nous tenir sur le qui-vive. Et, d'ores et déjà, de demander au ministère de la santé d'informer solennellement et objectivement les maires de notre territoire sur les difficultés budgétaires et financières et les remèdes envisagés, afin que, à leur tour, les citoyens sachent. C'est le sens d'un courrier que, pour ma part, j'adresse aux autorités compétentes.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Santé - hôpital - maternité