Au chef, d'azur de matin pâle
surmonté d'un astre de gueules
sur gueule de bois,
se délitent, éthers d'arènes écoulées,
les images ténues du fil d'argent
d'une Ariane surgie d'un ailleurs d'à côté
pour le délier des maux
du labyrinthe aux doutes.
Au flanc sénestre, une clepsydre au fiel de sinople,
égrène des perles de mots qu'il relit et repasse,
oscillant
entre vair et contre-vair,
hermine et contre-hermine,
pour en saisir les sens
baignant à l'équivoque.
À la pointe, un espoir de sa paix engrêlé
d'ambigu et d'illusoire,
d'angoisses et de certitudes.
Au cimier, une rage de pourpre
pour tenter de brocher dilection et caresse,
harmonie des élans qu'il croyait improbables
d'un demain se gaussant des abîmes,
sans rien élimer des hiers.
Au listel, les mots parodiés de la dame de sable
pour que s'affiche, récurrent,
un clair merci de nous.
Pour ce dimanche, j'ai eu envie de livrer un de mes jeux de mots plutôt qu'un jeu de lettres.
Il n'empêche que je dois à mes visiteurs la solution du jeu des octogones seynois (n° 4) de la semaine dernière :
1. BANCS - 2. BONNE - 3. BERGE - 4. BLANC - 5. BULOT - 6. BETTE - 7. BAOUS - 8. BAGOU - 9. BATEU