13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 06:54
Avec Annie Martin-Ghibaudo, adjointe à la santé, et Jocelyne Léon, adjointe à la prévention et l'action socio-éducative, nous avons accueilli ce jeudi Simon Babre, sous-préfet, directeur de cabinet du préfet du Var, en visite chez nous à l'occasion de l'ouverture du centre de vaccination contre la grippe A mis en place à La Seyne pour nos concitoyens et ceux de Saint-Mandrier.

De tout coeur, merci à l'ensemble des personnels communaux qui se sont investis pour l'organisation de cette structure. Merci aux personnels de santé qui ont répondu aux sollicitations. Merci aux enseignants d'Education Physique et Sportive, à leurs élèves, et aux dirigeants et licenciés de nombreux clubs sportifs, utilisateurs habituels des gymnases réquisitionnés, qui ont du déménager - sans trop se plaindre - dans d'autres espaces, hélas moins adaptés.

La mise en place de ce dispositif, prévu pour quatre mois, est une obligation pour la Ville qui ne pouvait se dérober. Et, justement, parce que l'État, dont je pensais un peu naïvement qu'il assumerait lui-même la charge de cette opération de santé publique, l'impose à la commune, j'ai pu dire à son représentant mon inquiétude sur le coût que la cagnote municipale va devoir supporter.

Notre service communal du contrôle de gestion - que je remercie également - a estimé à près de 97.000 euros le montant des dépenses générées par ce diable de virus. Des coûts de personnel à l'achat des masques, en passant par l'entretien des locaux, les produits d'hygiène, les lignes téléphoniques et diverses charges administratives, la note est salée pour le contribuable.

Certes, il s'agit d'une estimation. Bien sûr, l'État prend à sa charge les heures supplémentaires de nos personnels et paye les personnels de santé volontaires, et indique qu'il pourra couvrir une partie des dépenses. Bien sûr aussi, il faudra que la commune voisine de Saint-Mandrier participe au pro-rata de sa population. Mais le bon sens et la logique républicaine voudraient que, au terme de l'opération, une fois soldées toutes les dépenses, l'État ou l'Assurance Maladie, ou les deux, remboursent intégralement les communes des coûts supportés.

Dans l'instant, ce souci ne nous empêche pas de faire notre devoir, mais je ne manquerai pas d'adresser la facture à qui de droit à la fin de la pandémie.

Partager cet article

Repost0
Publié par Marc Vuillemot - dans Santé - hôpital - maternité