Décidément, la semaine seynoise est culturelle. Après l'inauguration de la nouvelle médiathèque Andrée-Chedid, ce mardi, ce jeudi soir verra le lancement de la quinzième édition du festival de cirque contemporain "Janvier dans les étoiles", précieusement labellisé cette année "Marseille Provence 2013, capitale européenne de la culture".
Je tiens à ce que l’année soit rythmée de nombreux événements festifs et culturels, facteurs de détente, bien sûr, mais également d’appropriation de faits culturels et de participation conviviale et collective entre Seynois de tous les quartiers. Et voisins et visiteurs, naturellement.
Avec des finances très contraintes, j’ai non seulement pu faire perdurer les événements existant avant mon élection, même s’il a fallu les gérer de façon plus serrée, mais aussi en créer d’autres. Outre « Janvier dans les étoiles », de nombreux ont été poursuivis, portés le plus souvent par des associations très actives et soutenues par la ville, ou menés par la ville avec la participation d’associations. Il est ainsi des animations et festivités d’été, naturellement, revues avec de nombreux spectacles et animations en cœur de ville et sur le Parc de la Navale que je veux toujours plus ouvrir (et dont j’ai d’ailleurs revu en ce sens le règlement intérieur qui faisait de cet espace vert une sorte de sanctuaire !). Mais aussi le festival cubain « Bayamo », le festival de jazz, le festival de cinéma « Portraits de femmes », le festival « La poésie est dans la rue » qui avait été supprimé par mon prédécesseur, le festival des chorales « Chœurs en Seyne », « Faites du sport » élargi à « Ports en fête », les bains de Noël et du printemps, ainsi que de nombreuses manifestations spectaculaires sportives, en particulier autour d’événements nautiques.
Mais, depuis quatre ans, d’autres ont vu le jour. Ce sont des animations commerciales comme « Venise en Seyne », « L’Alsace sur Mer », le salon « L’esprit du vin et de la gastronomie », ou le marché de Noël. Ce sont des animations culturelles comme le festival de la bande dessinée « Bulles en Seyne », le festival de culture scientifique « Village de la science », les concerts de grande musique de « l’Académie Internationale de Musique », le festival de musiques actuelles « Couleurs urbaines », ou le festival solidaire de jeunes talents « Omaseyne ». Ce sont des animations autour du sport et de la mer comme l’arrivée du « Tour de France à la voile » ou la « Coupe des Lyons ». Ce sont des animations citoyennes comme « La fête des voisins » ou « Les balcons fleuris », ou plus engagées, comme la journée « Les Glières-sur-Mer » de rencontres festives autour des droits et de la citoyenneté.
Et, bien sûr, le retour de ce qui n’existait plus depuis des décennies dans notre ville : la fête de La Seyne, le dernier week-end de juin, moment fort d’animations et de spectacles, mais aussi de rassemblements conviviaux autour du patrimoine industriel et ouvrier, avec son désormais traditionnel « franchissement de la Porte », organisé avec l’Association pour la Maintien des Intérêts des Anciens de la Navale de La Seyne (AMIANS) et d’autres associations très engagées pour la préservation mémorielle.
Et j’en oublie sûrement.
La seule manifestation que j’ai dû supprimer avec regret est la « Semaine du fantastique » que la ville organisait avec la Marine Nationale qui ne dispose malheureusement plus des moyens de sa participation.
Certains me disent parfois qu’il n’est peut-être pas si pertinent que ça de mobiliser les ressources du service public communal pour une pratique culturelle et événementielle - qu'est-ce qui est culture et qu'est-ce qui est animation ? - si présente et diversifiée alors qu’il y a d’autres urgences et que beaucoup de Seynois sont dans la difficulté, pour l’accès au travail, à un pouvoir d’achat minimal, ou au logement.
Je réponds que, justement, l’éveil des consciences pour s’en sortir en "citoyen debout" passe aussi - et peut-être surtout - par la culture et le vivre ensemble. Et je dis aussi que cette dynamique concourt à la valorisation de l’image d’une ville qui, malgré les vicissitudes, avance et veut montrer son potentiel exceptionnel de développement. Et c’est pour cela également que j’ai voulu que La Seyne relance son activité à l’international. Mais j'en parlerai une autre fois...