Michel Vauzelle, président de la région Provence Alpes Côte d'Azur, ne s'est pas déplacé pour rien ce lundi dans l'aire toulonnaise. Après l'inauguration de l'école d'ingénieurs SupMéca, il a traversé la Rade pour honorer de sa présence les jeunes et jeunes adultes en formation à l'Institut de promotion et de formation aux métiers de la mer (IPFM) de La Seyne, et leurs enseignants.
Avec Jacques Montano, président de la Chambre des métiers du Var, gestionnaire de l'établissement, Christian Confortini, directeur de ce centre de formation en plein développement, mes collègues élus régionaux Marie Bouchez, Joël Canapa, Jean-Pierre Colin, Mireille Peirano et Sandra Torres, j'ai eu le plaisir, comme maire, d'accueillir sur nos terres seynoises notre président de région qui a rappelé combien un métier, un diplôme, un revenu, acquis par l'apprentissage, étaient autant de vecteurs d'une belle insertion professionnelle et sociale au sein de "la plus grande entreprise de France" : l'artisanat. Et, du coup, dans la République. Et les propos des présidents départemental et régional des Chambres des métiers ont été à l'unisson, faisant taire, si besoin était, ceux, pas bien informés ou malveillants, qui instillent l'idée que les acteurs locaux de la puissance publique "exècrent" (sic) les entreprises privées...
250 JEUNES EN FORMATION ?... TOUT FAUX ! ILS SONT PLUS DE 500 !
On me permettra, moi qui n'aime pas la polémique, de tout de même rappeler qu'il ne sert à rien, pour des raisons de stratégie politicienne, de diffuser des inexactitudes. La vérité vous revient tôt ou tard en pleine face. Et ça invite à l'abstention et aux votes de dépit. Je veux parler d'un élu régional toulonnais présent à nos côtés, que Michel Vauzelle a eu le fair-play courtois et républicain d'associer alors qu'il siège dans l'opposition régionale, qui est aussi un prétendant à la mairie de La Seyne, et qui a récemment asséné à la presse, donc au grand public, des chiffres qui sont des contre-vérités ; ce n'est pas moi qu'il a blessé : ce sont, justement, ceux aux côtés desquels je me bats pour la dynamisation économique du potentiel de notre territoire.
Ceux-là, ce sont les chefs d'entreprises, toutes petites ou grandes, leurs chambres professionnelles et les artisans qui y consacrent temps et énergie en plus de leur activité professionnelle, leurs centres de formation qu'ils portent à bout de bras et que que nous aidons à se développer, les écoles d'ingénieurs que nous construisons et l'université que nous aidons, les campus des métiers, la recherche et le développement que nous accompagnons. Les faits sont là ! Il n'y a pas 250 jeunes en formation à l'IPFM de La Seyne comme Jean-Pierre Colin le prétend, il y en a plus du double : 514 exactement à la date d'hier !
LA COMMUNE AUX CÔTÉS DES ACTEURS DE LA FORMATION ET DE L'ÉCONOMIE
Et il en viendra encore, avec les travaux d'agrandissement en cours et ceux à venir, car je confirme que c'est bien en harmonie et en partenariat avec la commune que la Chambre des métiers et de l'artisanat a créé et développe son centre de formation. C'est la ville qui a fourni le terrain initial lorsque Maurice Paul, un autre maire de gauche, la dirigeait, qui aide aux permis de construire actuels, et qui a proposé l'an dernier la cession d'une nouvelle parcelle pour une extension.
Oui, il faut qu'il y ait encore d'autres jeunes et adultes en formation initiale et continue pour arriver sur le marché de l'emploi avec leurs qualifications acquises. Et toujours plus. Nous nous y employons, avec la mission locale, avec les équipes de l'IPFM, avec les acteurs économiques qui attestent que je suis le premier maire de La Seyne à les recevoir régulièrement, par dizaines, depuis cinq ans, à l'occasion des rencontres trimestrielles que j'organise à leur intention, avec les chambres consulaires, avec ma collègue vice-présidente de TPM en charge de l'économie, avec les associations de professionnels de nos zones d'entreprises et de nos sites commerciaux que nous aidons.