Surprise, ce matin, à la lecture du quotidien Var-matin, reprenant les propos d'un des candidats de droite à l'élection municipale de 2014. Je suis suffisamment investi dans mon activité très prenante de maire et de conseiller régional pour laisser passer des erreurs que j'entends ou lis ici ou là. Le temps viendra de la campagne électorale et, pour l'heure, nos concitoyens ont besoin que je m'occupe de mes missions plutôt que de palabre. Mais, là, la contre-vérité est tellement grosse que je me dois de mettre les choses au point.
Je ne peux pas en vouloir à M. Vitel, puisque c'est de lui qu'il s'agit : élu toulonnais, il découvre La Seyne et ne peut pas tout en connaître en quelques semaines. Mais, justement, s'il a un doute sur l'existence de telle ou telle structure communale, la localisation de tel ou tel site de la commune, ou la réalité de tel ou tel propos, qu'il n'hésite pas à me demander ce qu'il en est ; nous pourrons ainsi débattre à armes égales.
Si j'en crois ses propos, une mission de promotion économique, qui serait une bonne idée de la gauche (en tous cas, merci du compliment), aurait dû être mise en place au cours de mon mandat. Et ne l'aurait pas été. C'est totalement faux.
Malgré le transfert de la compétence de l'économie à la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée depuis plus de dix ans, la commune a en effet maintenu un service de "marketing territorial". Et, depuis trois ans, celui-ci a bien été renforcé par la fameuse mission souhaitée, essentiellement centrée sur l'accompagnement de l'activité économique de la rade et du littoral, notamment du Pôle Mer, dotée d'une antenne et de moyens administratifs, et dirigée par un haut cadre de la mairie, docteur en économie et directeur territorial, qui y est spécialement et exclusivement affecté, en l'occurrence celui dont M. Vitel fait état dans les propos rapportés par le quotidien local, dont beaucoup de Seynois connaissent l'intérêt pour le sujet.
Je ne polémiquerai pas. Ceux qui appréciereont, ce sont les chefs d'entreprises et leurs associations, autant que les organisations professionnelles et les chambres consulaires, qui me semblent pourtant satisfaits de l'implication de la commune à leurs côtés. Leur participation constante et croissante aux petits déjeuners d'échanges auxquels je les convie chaque trimestre depuis cinq années me semble suffire à en attester.