15 octobre 2022 6 15 /10 /octobre /2022 09:53

 

Depuis une dizaine d'années, tous les acteurs seynois, petits et grands, de l'économie de l'hébergement touristique n'ont ménagé ni leurs efforts ni leurs investissements financiers pour rénover, dynamiser et accroître l'offre d'accueil des visiteurs à La Seyne.

 

Le résultat est à la hauteur de ce qu'ils ont entrepris, même s'ils ont subi de plein fouet l'impact de la pandémie de coronavirus de 2019 à 2021. La maire a bien raison de se réjouir. La dynamique est enclenchée, un bel avenir est devant nous.

 

C'est bien pour ça qu'il est regrettable qu'ait été enterré le projet de l'Atelier Mécanique, sur le site des anciens chantiers navals, qui comportait la création de deux hôtels de normes inédites à La Seyne, qui auraient pu élargir avec bonheur la gamme d'accueil...

 

 

TOUS LES HÔTELS SEYNOIS RÉNOVÉS OU RELANCÉS EN QUELQUES ANNÉES

 

En 2014, ce fut la réouverture de l'hôtel des Rives d'Or entièrement rénové, avec ses 24 chambres, après des années d'abandon au point que l'office intercommunal de tourisme ne le promouvait plus avant sa fermeture, deux ans auparavant. En 2017, ce fut la diversification de l'offre avec la création de l'Ibis Styles et ses 86 chambres et, bien sûr, la renaissance du prestigieux Grand Hôtel des Sablettes Plage du groupe Hilton. L'année 2018 a vu, dans la foulée, la réouverture, après réaménagement complet, des 17 chambres de l'ancien Hôtel Lamy, devenu George Sand, qui était fermé depuis trois années. Un an plus tard, en 2019, ce fut une refonte complète du pourtant tout jeune Hôtel Kyriad, devenu Mercure.

 

Et, dans ces même années, les propriétaires de La Frégate, du Cannier, et de l'Auberge du Loup devenue le Blue Hôtel ont tous investi pour de significatives mises à niveau de leurs établissements.

 

Et tout ça sans attendre l'embellissement tape-à-l'œil de la ville engagé aujourd'hui avec frénésie, comme s'il n'y avait que ça qui comptait, par d'innombrables peintures murales audacieusement intégrées dans le paysage urbain, des remplacements de végétaux par d'autres assurément bien mieux que les précédents, ou des installations de remarquables œuvres d'art sculptural...

 

 

L'HÔTELLERIE DE PLEIN AIR N'A PAS ÉTÉ EN RESTE

 

Du côté de l'hôtellerie de plein air, si l'on a constaté la disparition du camping des Mimosas, les modernisations et adaptations aux nouvelles attentes de la clientèle ont été à l'ordre du jour des investissements des propriétaires du Buffalo Hacienda et des Fontanettes.

 

Même le camping Les Pins de l'ANAS, l'Association nationale d'Action Sociale de la Police nationale, sorte de comité d'entreprise des personnels du ministère de l'Intérieur, a été complètement rénové et modernisé dans cette période.

 

 

LA VILLE À LA MANŒUVRE POUR L'OFFRE D'ACCUEIL

 

La Ville, de son côté, avait pris sa part dans cette démarche globale de redynamisation. Profitant de l'arrivée à son terme de la délégation de service public pour l'exploitation du camping municipal de Janas, elle a porté son choix en 2018 sur un gestionnaire rodé à l'écotourisme qui y propose, en lieu et place des mobil-homes bien peu esthétiques, des hébergements étonnants de chalets en bois, de tentes aménagées en toile et bois, ou de roulottes, tout en conservant des espaces pour le camping traditionnel et les accueils de groupes d'enfants et de jeunes, tant il est important que le droit aux vacances éducatives et socialisantes pour tous soit garanti.

 

La commune avait aussi, dans cet esprit, réaménagé et rouvert dans cette période les locaux de l'Espace Accueil Jeunes du Parc Braudel de Saint-Elme destinés à l'hébergement collectif de groupes d'adolescents et de jeunes adultes que la municipalité de 2001-2008 avait abandonnés. Cet espace public à l'esprit "Auberge de jeunesse" élargissait l'offre d'accueil au tourisme social. Est-ce par dogmatisme conservateur que la maire d'aujourd'hui a refermé ce lieu qui grouillait de vie, d'animation et de rencontres actives entre la jeunesse d'ailleurs et celle de chez nous ?...

 

 

L'IMPLICATION DES AGENTS PUBLICS COMMUNAUX  

 

Il faut aussi vanter les efforts enthousiastes des personnels communaux puis métropolitains qui se sont investis pour accélérer les démarches administratives d'urbanisme nécessaires aux rénovations entreprises par les hôteliers et gestionnaires de campings, pour rénover les parcs urbains et littoraux, les voiries d'accès et espaces de stationnement, pour développer les transports collectifs, créer des parkings-relais, entretenir et gérer les plages, toutes publiques, et leurs équipements, les rendre accessibles aux handicapés, surveiller et garantir la qualité de l'eau de mer, protéger et valoriser les espaces naturels, imaginer des services proposés contre une participation financière symbolique tels que le "chalet des sports" ou la "bibliothèque Effet Mer" sur la plage des Sablettes, y faire vivre un poste de police communale et de secours, des marchés, ou des animations de rue. C'étaient là autant d'efforts des agents de la collectivité pour accompagner au mieux ceux des acteurs économiques.

 

Et c'est bien pour ça qu'on peine à comprendre l'acharnement de la maire élue en 2020 à instaurer des mesures qui ne peuvent avoir comme effet que de freiner l'engagement de ses fonctionnaires et à ternir leur image en communiquant publiquement sur leur soi-disant manque d'implication dans l'accomplissement de leur missions, méthode éhontée de démobilisation heureusement dénoncée par leurs syndicats...

 

 

UNE APPROCHE MÉTROPOLITAINE DE PROMOTION DU TERRITOIRE

 

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C'est aussi au cours de ces années que La Seyne s'est engagée avec enthousiasme dans la démarche coopérative de “métropolisation” de l'office de tourisme intercommunal, profitant de la mise dans un panier commun de nos ressources et savoir-faire avec ceux des villes historiquement plus touristiques que la nôtre, tout en conservant la proximité qu'offrait l'ancien office de tourisme du pôle ouest-varois (Six-Fours, Ollioules, La Seyne). Ça a permis d'accompagner les efforts des opérateurs de l'économie du tourisme par une promotion largement redynamisée.

 

Et c'est pourquoi on n'a pas bien compris que l'équipe municipale élue en 2020 ait craché dans la soupe en déplorant l'an dernier qu'on « rame un peu avec la Métropole »...

 

 

SATISFÉCITS ET BONS VŒUX TERNIS PAR DES CHOIX INOUÏS

 

Dans ce contexte de réussite que n'ont pas réussi à ternir les récents reculs évoqués de l'action publique locale, la municipalité semble fort heureusement, dans une déclaration en forme de vœu d'avenir radieux publiée par Var-matin, vouloir poursuivre l'effort de la collectivité pour accompagner les initiatives courageuses des acteurs de l'économie du tourisme. Acceptons-en l'augure.

 

Mais déplorons aussi le gâchis qu'a représenté le choix incompréhensible de renoncer au programme de notre Atelier Mécanique, qui, outre les salles de cinéma et les espaces à vocation de commerces et de services, prévoyait la création de deux hôtels qui seraient venus compléter avec bonheur l'offre d'accueil en pleine redynamisation depuis une décennie...

 

Et interrogeons-nous également sur le renoncement de la maire à l'accueil d'événements festifs comme « L'Alsace-sur-Mer », nouveau choix ubuesque en contradiction totale avec son annonce concomitante de sa volonté de « renforcement des festivités toute l'année »...

 

Mais ça, c'est une autre histoire.

 

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce

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