8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 03:44

http://www.villeseducatrices.fr/ressources/actualite/DSC_0051.jpg« Pour améliorer les rythmes de vie et de travail des enfants et des jeunes, très rapidement il faut un cadre national, décliné dans les projets éducatifs de territoire et les projets éducatifs d’établissement. Il doit prendre en compte les préconisations de l’Académie de médecine à propos de l’école primaire. Il faut donc alléger la journée et adapter le travail scolaire aux temps favorables aux apprentissages, alterner et équilibrer dans la journée les différentes formes de regroupement, les différentes activités et disciplines, les formes de travail, garantir la pause méridienne, refuser la semaine actuelle de 4 jours et prioriser un rythme annuel alternant 7 semaines scolaires et 2 semaines complètes de vacances intermédiaires, définir un volume annuel d’heures d’enseignement. Ce cadre national doit préconiser l’articulation des temps éducatifs et sociaux, leur mise en cohérence et la coopération éducative de tous. La conférence nationale sur les rythmes, convoquée par le Ministère à l’initiative de partenaires des Assises, doit commencer par acter ce cadre national pour ne pas reporter les premières décisions. Elle doit permettre ensuite de travailler avec tous les acteurs concernés pour dépasser les conflits d’intérêts et définir les moyens de sa mise en œuvre. »

 

MÉMOIRE COURTE OU CHANGEMENT DE VISION ?

 Ce texte est un extrait de ce qu’on a appelé « L’appel de Bobigny », qui était une adresse en forme « d’appel à la Nation et à ses responsables politiques »,  réclamant « un grand projet national pour l’enfance et la jeunesse ». On était en octobre 2010. Le ministre de l’Éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative était l’UMP Luc Chatel.

Et il a été signé entre 2010 et avril 2012 par les organisations dont on trouvera la liste ICI, et dont certaines sont aujourd’hui vent debout contre cette réforme qui ne propose que de mettre en place... ce qu’elles demandaient ! Allez comprendre...

Moi, comme maire, je l’avais signé à l’époque. Je ne me renierai pas. Mais à la condition que les moyens me soient donnés pour pouvoir assurer une mise en œuvre dans la sérénité et sans que ça ne rende exsangues les finances de ma commune et des Seynois...

 

> Lire l'intégralité de "l'appel de Bobigny"

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Publié par Marc Vuillemot - dans Éducation - enfance - jeunesse