Je faisais partie ce jeudi de la délégation d'élus de l’association « Ville & Banlieue » reçue par le Premier ministre Manuel Valls, à l’Hôtel Matignon.
Noius étions plusieurs membres de notre bureau, maires de communes de diverses régions et de diverses sensibilités, à accompagner Damien Carême, maire (PS) de Grande-Synthe (Nord), président de notre association : Catherine Arenou, première vice-présidente, maire (UMP) de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), Gilles Leproust, secrétaire général, maire (PCF) d'Allonnes (Sarthe), Patrice Bessac, maire (PCF) de Montreuil (Seine-Saint-Denis), Hélène Geoffroy, députée, maire (PS) de Vaulx-en-Velin (Rhône), et moi.
Au cours de cette rencontre, nous avons rappelé au Premier ministre la situation très difficile des habitants des villes de banlieue.
L'URGENCE POUR LES QUARTIERS POPULAIRES
Nous avons insisté sur l’urgence à mettre en œuvre les conventions signées entre le ministère de la Ville et les autres ministères afin que leurs moyens soient particulièrement affectés dans les quartiers prioritaires.
Chacun de nous a insisté sur le niveau dramatique du taux de chômage dans l’ensemble des villes populaires et sur l’urgence à trouver des réponses dans l’intérêt des habitants.
Le financement des rythmes scolaires, le nouveau programme de rénovation urbaine (NPNRU), les dotations financières de solidarité, les remplacements des enseignants dans cette période de rentrée, les questions de sécurité et de présence d’une police de proximité ont été quelques-uns des points mis à l'ordre du jour.
MANUEL VALLS VEUT QUE LA POLITIQUE DE LA VILLE SOIT UNE PRIORITÉ NATIONALE
Après avoir longuement pris le temps de nous écouter, Manuel Valls a rappelé son ambition à refaire de la politique de la Ville une priorité nationale et a indiqué qu’il comprenait nos inquiétudes.
Il a invité « Ville & Banlieue » à rencontrer les deux ministres concernés, Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, et Myriam El Khomri, secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la Ville, afin de poursuivre le travail. Nous y sommes prêts, évidemment.
L’association a donc pris acte des propos du Premier ministre et reste mobilisée dans cette période d’austérité pour que les villes populaires et leurs habitants soient entendus.