L'analyse est juste. Le travail de l'association "La Seyne à venir" sur la situation de La Seyne à l'instant T, après plus de quatre ans de mandat de l'équipe municipale, rejoint les évaluations que les observateurs de la vie locale peuvent se faire des tristes réalités que vivent nos concitoyens.
Après une autre heureuse initiative récente ayant pris la forme d'un livret convaincant publié par le conseiller municipal socialiste Olivier Andrau, cette nouvelle démarche associative peut s'insérer comme un apport utile dans les chantiers qui s'ouvrent peu à peu, au sein comme au-delà des formations politiques, pour dresser un bilan objectif de l'état de la commune et bâtir un projet partagé réaliste à proposer aux Seynoises et Seynois désorientés par un mandat marqué par des conflits internes, des chimères et errements quant aux projets, et une obsession du démantèlement de l'existant.
Les éléments exposés par l'association lors d'un récent point de presse, que le quotidien "La Marseillaise" a relayés (voir ICI ou en cliquant sur la reproduction de l'article ci-dessous), confirment que ce qui peut apparaître comme de l'immobilisme, déjà regrettable en soi de la part de la fumeuse "Coalition" seynoise des droites et leurs extrêmes très fragilisée par ses querelles entre "amis", relève plutôt de la conjugaison, d'une part d'une volonté de détruire par principe ce qui était réalisé ou déjà engagé par les prédécesseurs de la maire, et, d'autre part, d'une méconnaissance coupable des réalités, des besoins et des enjeux, des règles légales et administratives, et des faisabilités techniques et budgétaires.
C'est là une nouvelle contribution à une démarche intégrée qui, peu à peu, avec les acteurs politiques, les forces vives de la cité, et les citoyennes et citoyens, devrait se mettre en chantier dans la perspective de proposer une alternative pour La Seyne.
Place aux jeunes, écrivais-je récemment. Place aussi, avec cette initiative associative, à des acteurs de la société civile. Les constats se rejoignent. Ils corroborent ceux des formations politiques des gauches et de l'écologie, et même au-delà dans le champ républicain. La mayonnaise d'un joli projet peut prendre.
L'ARTICLE PARU DANS "LA MARSEILLAISE" (27 septembre 2024)