Bien sûr, il aurait été tellement plus satisfaisant que toutes les sensibilités des gauches et des écologistes, de celles qui prônent des ruptures franches à celles qui promeuvent l'accompagnement réformiste social et environnemental, se retrouvent autour d'un projet de consensus pour l'élection régionale des 20 et 27 juin prochains.
Mais, comme je l'évoquais à propos des élections départementales qui se dérouleront aux mêmes dates, l'important est que le maximum de convergences ait été trouvé.
Quoi qu'en disent les sondages, à un mois de l'échéance, rien n'est joué. Dans le contexte d'illisibilité qu'elle entretient par ses querelles livrées au grand jour qui ravissent l'extrême-droite la majorité régionale sortante de droite de M. Muselier, déjà fragilisée par un bilan bien terne, se discrédite un peu plus. C'est la gauche qui a la responsabilité de porter pour les classes moyennes et populaires de Provence l'espoir d'une alternance salutaire pour elles et d'endosser le rôle de rempart face aux inquiétants projets de l'extrémisme de division et de repli.
C'est ce que déclare avec raison le mouvement politique auquel j'appartiens, partie prenante de cette unité...