La nouvelle place Germain-Loro, en haut du marché, est une belle réalisation. Elle conjugue rénovation urbaine, fonctionnalité, embellissement, et mise en valeur d'éléments patrimoniaux.
Les Seynois sauront apprécier ce premier acte fort posé par la Métropole Toulon Provence Méditerranée sur proposition de notre commune, marquant, en entrée de notre centre ancien, le démarrage d'un ensemble d'opérations visant à requalifier notre vieux cœur de ville.
Comme pour le centre ville de Toulon, en rénovation depuis une vingtaine d'années, le chantier s'étalera sur le temps long. Il touchera à la rénovation du logement, à la résorption de l'habitat indigne, à la diversification sociale des résidents, au renforcement de la présence du service public, aux améliorations des mobilités et fonctions urbaines, à l'embellissement, notamment par les programmes de "nature en ville", et à la dynamique commerciale, culturelle et sociale.
LES EFFORTS CONJUGUÉS DE NOMBREUSES INSTITUTIONS PUBLIQUES
Il faut remercier les personnels communaux et métropolitains qui ont mobilisé des années durant leurs compétences et énergies pour concevoir un programme pluriannuel global, avec l'appui indispensable des habitants et usagers qui y ont été associés et devront l'être tout au long des réalisations.
Il faut être reconnaissant à l'ensemble des institutions, à commencer par l'État et son Agence nationale de renouvellement urbain (ANRU) qui ont validé les projets en fin d'année 2019, et qui participeront grandement à leurs financements : ces collectivités et établissements publics apparaissent au bas de la pancarte informative dont la photo illustre cet article.
Il faut se réjouir du bon partenariat que nous avons noué avec l'Association immobilière provençale, gestionnaire des biens de la Société de Marie, donc de la chapelle et des bâtiments de l'historique collège-lycée Sainte-Marie.
Et il faut saluer l'équipe municipale et la maire Nathalie Bicais qui, pour ce premier programme qu'est la requalification de la place Germain-Loro, se sont approprié le projet et ont accompagné la Métropole pour sa mise en œuvre.
UNE CONTINUITÉ RÉPUBLICAINE DE BON ALOI
C'est là un exemple de ce que les citoyens attendent. Une pérennité dans l'attention qui leur est portée, loin des freins, secousses et revirements qui, parfois, résultent des alternances politiques.
Lorsque s'est achevée la réalisation du parc Fernand-Braudel des Sablettes, le maire Maurice Paul avait convié à l'inauguration son prédécesseur François Hérisson, initiateur du projet. Le maire suivant, Arthur Paecht, a de même invité Maurice Paul à participer à la coupure de ruban de la nouvelle place Victor-Schœlcher dont il avait engagé la réalisation. Et j'ai moi-même prié Arthur Paecht d'honorer de sa présence l'inauguration du pont levant des anciens chantiers navals dont il avait conçu et entamé la réfection qui s'est achevée après mon élection. Ce n'est pas de la simple courtoisie. Ça s'appelle la « continuité républicaine ».
Ce n'est donc sûrement que pour respecter les mesures sanitaires de prévention du coronavirus que la maire d'aujourd'hui procède ce vendredi sans y avoir convié son prédécesseur à l'inauguration de la toute première réalisation du Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU) dont, avec la Métropole, il a assuré la conception et obtenu des financements significatifs. Je lui sais gré de cette sollicitude visant à me protéger d'une toujours possible contamination.