Toutes les initiatives individuelles concourant à la prévention du regain de l'épidémie et à l'accompagnement des gens en difficulté sont évidemment bonnes à prendre. Certaines personnes et associations fabriquent et distribuent des masques, d'autres assurent des accompagnements à la scolarité, d'autres encore, ainsi que des commerçants, proposent des aides en fourniture ou livraison de produits de première nécessité.
La Ville les salue et les accompagne autant qu'elle le peut, dès lors qu'elles s'inscrivent dans les cadres règlementaires et légaux que l'État leur impose, et en cohérence avec les mesures publiques mises en œuvre.
PLUTÔT LA COORDINATION QUE L'ÉPARPILLEMENT
Pour toutes ces démarches solidaires, lorsqu'elles ont été rendues publiques, la Ville a appelé leurs initiateurs à s'assurer du respect de la sécurité sanitaire et à favoriser, plutôt que l'éparpillement, la coordination et le renforcement par les nouveaux volontaires des structures expérimentées et reconnues.
S'agissant des initiatives de dépistage du coronavirus, toutes les compétences sont bien sûr bienvenues. C'est la raison d'être du centre de consultation et de test auquel coopèrent les acteurs libéraux de santé réunis dans la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) avec l'appui de la Ville dans les locaux de l'ancienne école Amable-Mabily.
La Ville n'est pas opposée à d'autres initiatives privées de personnes qualifiées – et n'a d'ailleurs pas à l'être. Une telle nouvelle initiative nous a été proposée. Nous l'avons saluée. Mais, dans la mesure où un centre de dépistage et de test existe déjà à La Seyne et est ouvert, dans un esprit républicain, à toute la population de la commune et de l'ouest toulonnais, la commune a formulé le souhait que les moyens bienvenus que les nouveaux opérateurs engageraient viennent en renfort de ceux des médecins et infirmiers libéraux investis dans le centre de test déjà existant, à charge pour les professionnels d'évaluer entre eux s'ils doivent démultiplier les lieux de leur activité médicale.
EN MATIÈRE DE TESTS DE DÉPISTAGE, L'AVAL DES AUTORITÉS SANITAIRES EST REQUIS
Elle précise en outre qu'il est de la compétence des autorités de l'État de valider les nouveaux espaces de dépistage projetés, fussent-ils occasionnels, et que cette validation est un préalable à la sollicitation d'un appui public communal (usage du domaine public, aide logistique, etc.), auquel la Ville répondra très volontiers, dès l'obtention par les porteurs de projets des accords de l'Agence régionale de santé (ARS) et de la préfecture du Var, bien sûr en fonction de ses moyens dans une période difficile où ses agents et ses ressources sont déjà extrêmement mobilisés.
Enfin, s'il s'agit d'une opération devant se dérouler sur le domaine public, sa localisation et son moment doivent faire l'objet d'une concertation avec la puissance publique afin de ne pas s'exposer à un inutile refus pour impossibilité ou inopportunité.
Unissons nos efforts publics, privés, libéraux, associatifs et individuels bénévoles.