Aux inquiétudes légitimes de tout le monde – dont tous les maires – quant à la réouverture des écoles décidée par le gouvernement, s'ajoutent celles quant aux foyers potentiels de transmission du virus que sont les transports en commun que vont devoir emprunter les personnes appelées à reprendre le travail à l'heure du déconfinement.
Chacun l'a bien compris, des moyens alternatifs aux bus, bateaux-bus, trams et métros, s'imposent.
Le vélo en est un.
L'État l'a d'ailleurs compris. Et c'est bien.
Bien sûr, des contraintes strictes vont être imposées pour l'accès aux transports en commun pour les usagers qui n'auront pas d'alternative, mais l'État, comme les collectivités, se doivent de faire preuve d'imagination.
Et, objectivement, c'est ce qui se passe. La ministre en charge des transports a ainsi annoncé un plan d'aide pour inciter les particuliers à utiliser leurs vélos – et à ressortir leurs anciennes bicyclettes oubliées dans un coin en finançant une partie des remises en état – et les collectivités locales à réaliser des aménagements provisoires pour les trajets cyclables et les aires de garage sécurisées. C'est un plan intéressant à découvrir ICI.
Cette nouvelle tombe exactement à pic avec l'état des réflexions que la commune menait, incitée à le faire par les associations locales promotrices du vélo. J'ai d'ailleurs adressé ces jours derniers un courrier en ce sens à la métropole Toulon Provence Méditerranée (ci-dessous) qui, depuis début 2019, est gestionnaire à notre place de nos voiries publiques et espaces dédiés au stationnement.
L'occasion nous est donnée d'accélérer la mise en œuvre de notre « plan vélo métropolitain » et d'expérimenter en taille réelle certaines propositions formulées par les aficionados du vélo. Saisissons-la.