La rumeur commence à se répandre. Mieux vaut prendre les devants pour prévenir toute interprétation ou inexactitude. Le groupe CNIM traverse une période d'extrême difficulté liée à des circonstances industrielles malheureuses provoquées par certains de ses co-traitants.
Et la période de grande fragilité de l'activité économique générée par la crise sanitaire n'arrange pas les choses.
Sans appui exceptionnel et urgent de l'État, les dirigeants et salariés du groupe, dont le millier travaillant à La Seyne, craignent une cessation d'activité.
Après ce que notre commune a vécu dans les années 80 avec la fermeture de ses chantiers navals, ce serait un nouveau drame dont notre territoire peinerait à se remettre.
J'ai donc saisi le Président de la République par le courrier ci-après, et adressé un message aux acteurs politiques, institutionnels publics, de l'État et du local, consulaires, associatifs professionnels, et syndicaux, pour que nous nous mobilisions solidairement pour obtenir l'appui de la Nation et éviter le pire...