L'ami Serge Féraud nous a quittés pour l'autre adret lumineux de nos collines seynoises ou pour d'autres rives radieuses semblables à celles vers lesquelles il a tant donné de coups de pagaie pour le bien des autres.
Il s'est battu en silence contre le mal qui le rongeait, son généreux sourire aux lèvres lorsqu'il était en public, comme il s'est mobilisé avec la même ardeur pour les plus faibles, les plus malheureux, les plus fragiles, donnant sans compter de son temps, de son énergie, de sa chaleur humaine, de son empathie, de son enthousiasme communiquant, entraînant tant de nos concitoyens seynois ou voisins dans son sillage d'homme juste et bon, gardant le cap vers les valeurs universelles de la fraternité.
La Seyne pleure un des meilleurs des siens. Elle a bien eu raison de l'avoir gratifié il y a moins de trois mois de sa médaille de citoyen d'honneur, pour l'œuvre immense accomplie, comme fonctionnaire dans ses temps d'activité professionnelle, et comme citoyen pur, engagé, fraternel, mobilisateur de tant d'autres sur les si justes causes qu'il défendait.
À Christine, son épouse, et à tous les siens, à ses amis, la Ville témoigne son immense compassion par ces quelques mots dérisoires au regard de ce que Serge a été. Puissent les Seynois être nombreux à s'engager, à son image, dans la même trace bouillonnante que celle qu'il nous laisse de sa vie.