Il y a quelques jours, un nouveau cri d'alarme était lancé par voie de presse par le délégué varois de l'association des médecins urgentistes de France.
Le service des urgences de notre hôpital George-Sand seynois attend en effet depuis des années la mise en route du programme de rénovation et d'extension, pourtant promis, confirmé et a priori financé, afin que les conditions de dignité et de sécurité soient assurées à la hauteur du simple nécessaire pour les 200.000 habitants de la zone géographique de l'ouest toulonnais.
Ceux qui n'ont pas lu Var-matin de ce lundi 5 novembre peuvent se faire une idée de la situation devenue intenable en consultant l'article de notre quotidien local en cliquant sur sa reproduction illustrant cet article, ou ICI.
Depuis plusieurs années, saisis par le Docteur Carret, ce porte-parole infatigable des personnels des services hospitaliers d'urgence du département, et par l'ancien chef du service, le docteur Belnet, qui, épuisé de n'être pas entendu, a fini par renoncer à sa fonction, avec Olivier Andrau, notre élu en charge de la santé et notre représentant au conseil de surveillance du Centre hospitalier intercommunal de Toulon-La Seyne (CHITS), nous tentons en vain de faire entendre raison à la direction, à l'Agence régionale de santé (ARS) et aux ministres de la santé successifs.
LA COMMUNE EN SOUTIEN AUX PERSONNELS HOSPITALIERS
Une dizaine de jours avant la déclaration du Docteur Carret à la presse, j'avais en effet adressé un énième courrier aux autorités compétentes pour demander que les aménagements indispensables soient enfin réalisés.
Faire la sourde oreille est d'autant plus incompréhensible que l'argent est disponible, le Président de la République ayant promis de mobiliser pour les structures en charge des accidentés de la route l'ensemble des recettes des amendes d'excès de vitesse.
Mais, les autorités de la santé publique n'en faisant comme d'habitude qu'à leur tête, la promesse présidentielle de n'est à ce jour tenue qu'à... moins de 2 %.
Ce courrier, consultable en cliquant sur l'image le représentant, ou ICI, est, presque un mois après, toujours sans réponse. C'est dire que, on le savait depuis l'épisode funeste de la fermeture de notre maternité publique en 2012, ni la direction du CHITS, ni celle de l'ARS, n'ont évolué quant à la considération qu'elles doivent aux habitants des territoires, au travers de ceux qu'ils ont élus pour porter leur parole.
Faudra-t-il engager un nouveau bras de fer ?...